Lancé à la fin des années 80, le portage salarial a séduit des milliers de personnes. Il favorise l’entrepreneuriat, sans créer une entreprise. Plus récent, le portage entrepreneurial ouvre de nouvelles perspectives. Il offre plus d’autonomie à l’entrepreneur. Connaître les différences, les avantages et les inconvénients de chaque option facilite le choix. Faisons le point.
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Comme son nom l’indique, le porté est salarié dans le cadre du portage salarial. Il signe un CDD ou un CDI avec la société de portage. Le portage entrepreneurial implique aussi une collaboration entre l’entrepreneur et Tipi Portage société de portage sérieuse, mais un mandat lie les deux parties. Cette différence influence leur relation. Par exemple, le travailleur doit fournir un rapport d’activités alors que l’indépendant bénéficie d’une liberté totale. Enfin, le contrat dure trois ans maximum avec le portage salarial. De l’autre côté, s’il le souhaite, l’entrepreneur peut changer de prestataire.
Le porté a un vrai contrat de travail, la convention collective actuelle établit le salaire minimum à 2500 euros. Il paie les cotisations retraite et chômage ainsi que la mutuelle d’entreprise. Le salarié reçoit les aides correspondantes à son statut. Cette stabilité crée une condition propice au développement. D’ailleurs, la société de portage gère le volet administratif, social et fiscal. Utilisé à bon escient, le temps économisé booste la croissance. Le travailleur s’organise de façon à mieux exploiter ses compétences.
Certains secteurs ne sont pas éligibles au portage salarial. Entre autres les professions libérales, les activités commerciales et les services à la personne. Cette option occasionne parfois du stress. Il faut réaliser un bon chiffre d’affaires afin de toucher le salaire prévu et payer les cotisations patronales et sociales. Les charges sociales sont plus élevées que celles des autres entrepreneurs. Elles atteignent 50% pour un salarié porté et oscillent entre 41 et 45% pour un individu en SARL ou en SASU. De plus, les frais de gestion limitent les marges de manœuvre, surtout au début. Ils avoisinent les 10% du chiffre d’affaires.
Le portage entrepreneurial garantit une plus grande liberté. L’entrepreneur développe ses activités sans appréhension. Il peut effectuer des missions pour les particuliers. Cette possibilité augmente le nombre de clients potentiels. L’appui du porteur sur le plan administratif, juridique et comptable constitue un énorme plus, mais l’entrepreneur reste le seul maître à bord. Par ailleurs, un contrat de prestation le lie à la société de portage, le porté arrête la collaboration s’il le désire.
La couverture sociale ne couvre pas le chômage. Souscrire à d’autres protections est alors requis. L’absence de salaire minimum constitue également un risque au cas où les objectifs fixés ne seraient pas atteints. Il faut en savoir plus sur le portage entrepreneurial pour éviter ces écueils.
Prendre le temps de la réflexion est nécessaire. Évaluer les compétences, le savoir-faire et le marché avant de choisir l’option appropriée. Salarial ou entrepreneurial, le portage encourage l’entrepreneuriat et apporte un soutien favorisant la réussite.
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