Alors que l’Assemblée Nationale reconnaît enfin le burn out comme maladie professionnelle (ou plus précisément : les « affections psychologiques ») on découvre que ce que l’on appelle en français le syndrome d’épuisement professionnel touche de plus en plus de monde… et n’épargne évidemment pas les dirigeants. Le point par Petite-entreprise.net.
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En France, on estime à 11% des travailleurs les personnes touchées par le burn out, soit 3 millions de personnes ! Récemment, le ministère du travail et de l’emploi s’est même fendu d’une longue plaquette explicative très documentée sur le sujet pour présenter les symptômes du burn out, tenter d’en expliquer, du moins en partie, les causes, et de présenter des méthodes pour détecter les signes de burn out et les dispositifs à mettre en œuvre pour contrer le syndrome d’épuisement professionnel.
En France donc, les parlementaires et le Gouvernement ont cherché, face au développement des syndromes d’épuisement professionnel, à le faire reconnaître comme maladie professionnelle, dans le texte du projet de loi relatif au dialogue social et à l’emploi. Retoqué par le Sénat, le texte retrouve les deux amendements visés suite à leur rétablissement par le Gouvernement. C’est donc avec ces deux amendements que le texte de loi est retourné en seconde lecture à l’Assemblée, le 7 juillet 2015.
Aujourd’hui, le burn out est donc en phase d’être reconnu comme maladie professionnelle. Si c’est un bien pour de nombreux salariés, c’est aussi une bonne chose pour les chefs d’entreprise.
Car, rappelons-le, le stress du dirigeant peut souvent conduire au burn out. Les patrons n’en sont évidemment pas épargnés mais, à la différence des salariés, leur protection sociale est ridicule. La reconnaissance du syndrome d’épuisement professionnel comme maladie professionnelle pourrait ainsi permettre à certains patrons qui en souffrent de bénéficier d’un suivi pris en charge et d’éventuelles indemnisations en cas d’incapacité de travail. Mais bien sûr, tout cela est au conditionnel car rien n’est acquis sur ce point.
Si le burn out peut prendre différentes formes, en tout cas, on est capable d’isoler globalement des symptômes récurrents qui vont ensemble. C’est important car, isolément, ces symptômes ne font pas un syndrome d’épuisement professionnel, c’est réunis qu’ils témoignent de la gravité d’une situation délicate :
On le voit à la lecture de ces symptômes : ils sont loin de toucher exclusivement les salariés et nombreux sont les patrons qui en souffrent quotidiennement. Mais à la différence du reste de la population, ils sont obligés de faire avec, sans quoi leur boîte coule…
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