Souvent associée au vocabulaire des startups, la levée de fonds est pourtant une opération financière accessible aux PME, des entreprises avec un besoin de liquidités pour leur développement, mais ayant déjà prouvé la viabilité de leur business model.
Le terme « levée de fonds » recouvre différentes sources de financement ayant pour point commun le fait de ne pas recourir aux prêts bancaires classiques, mais à des fonds privés, de particuliers ou d’autres entreprises.
Le crowdlending est une forme de levée de fonds consistant en un financement participatif (par la foule, « crowd ») sous forme de crédit (« lend ») d’entreprises auprès d’investisseurs, particuliers ou professionnels.
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Du fait d’un contexte économique pour le moins difficile, les PME rencontrent des difficultés à financer certains besoins de leur activité auprès des organismes de financement professionnel classiques. Ces difficultés ont permis l’émergence de nouveaux types de produits de financement professionnel.
Certains types de projets, a fortiori s’ils sont vraiment différenciants ou innovants, sont plus difficilement financés que d’autres par le secteur bancaire classique. Compte tenu du climat économique actuel, même des projets de développement classiques et réalisables peuvent essuyer des refus.
L’entreprise devra vérifier que ses statuts sont compatibles avec le type de financement sollicité lors d’une levée de fonds (prise de participation, emprunt obligataire, crédit amortissable…). Parmi les différentes possibilités, le crowdlending se présente comme l’une des solutions de crédits professionnels intéressantes pour les PME. En effet, y sont généralement éligibles, sous certaines conditions, toutes les sociétés (SAS, SARL, SASU…) qui :
Il ne s’agit donc pas ici de levées de fonds d’amorçage (plutôt l’apanage des fonds de capital-risque finançant des startups), mais de fonds de soutien ou de développement interne ou externe de l’activité.
Différents besoins matériels et immatériels peuvent être financés par un crowdlending :
Le crowdlending peut également permettre de consolider son projet pour ensuite faire une demande aux organismes bancaires. Il permet de réduire le montant de l’emprunt sollicité en diversifiant les sources de financement et de montrer que l’entreprise et son projet peuvent susciter l’adhésion du public.
Le crowdlending est une forme de financement participatif spéculatif. Dérivé du crowdfunding (financement contre dons par des particuliers prisé par les artistes), il permet à des particuliers d’investir dans des entreprises via des plateformes dédiées. A la différence du crowdequity qui est basé sur la prise de participation, le crowdlending consiste en un prêt à court ou moyen terme avec un taux d’intérêts fixe.
L’entreprise, par le biais d’un représentant légal (le chef d’entreprise ou un collaborateur porteur de projet disposant des pouvoirs nécessaires), dépose une proposition de projet à financer auprès d’une plateforme spécialisée. Celle-ci doit être immatriculée à l’ORIAS en tant qu’intermédiaire ou conseiller en financement participatif. Cette activité est donc règlementée, ce qui assure sa fiabilité.
La plateforme sollicitée choisit les projets qui y seront proposés, afin de garantir aux investisseurs la fiabilité de l’entreprise. S’agissant d’un prêt, il faut non seulement que la levée de fonds fonctionne, mais aussi que l’entreprise soit en mesure de rembourser l’emprunt demandé. La fiabilité de la plateforme même étant mise en jeu. Pour ce faire, elle va réaliser une analyse financière portant prioritairement sur l’ancienneté de l’entreprise, son chiffre d’affaire sur les deux dernières années d’exercices, les perspectives de croissance (cashflow positif sur les années suivantes), et le secteur d’activité (marché nouveau, porteur ou stagnant, la concurrence…). Des justificatifs sont alors demandés pour valider la demande.
Le montant de la levée de fonds devra être adapté aux besoins, ainsi qu’à la capacité potentielle de l’entreprise à attirer les investisseurs et à rembourser ensuite le prêt. Le montant peut ainsi parfois être revu à la hausse durant la période de publication du projet.
Une fois le projet validé et publié sur la plateforme, les particuliers choisissent les projets dans lesquels ils souhaitent investir et les sommes qu’ils vont leur octroyer.
En fonction du profil financier de l’entreprise, une analyse du risque de non-remboursement est réalisée et le taux d’intérêt sera proposé en fonction de celle-ci. Les taux se situent donc généralement entre 4 % et 10 %.
Une campagne de financement participatif demande également une bonne communication. Plus le projet aura de visibilité plus celui-ci aura de chance d’aboutir. Cette démarche peut représenter un investissement en temps-homme important (choix du wording et des images, relais sur les réseaux sociaux et Community management, sollicitation d’ambassadeurs…). En effet, pour obtenir le résultat escompté, le projet devra séduire, convaincre, même inspirer les futurs investisseurs.
Les frais d’intermédiation (et/ou une commission) facturés par la plateforme sont intégrés à votre mensualité de remboursement du prêt mis en place une fois la campagne terminée et les fonds récoltés.
Il s’agira donc de définir précisément le besoin financier sans le surévaluer pour ne pas risquer le défaut de paiement dommageable à l’entreprise.
Deux options s’offrent à vous :
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