on en parle ! |
Depuis 2008, un système de bonus / malus écologique a été mis en place pour favoriser le développement des véhicules dits propres, en particulier les véhicules électriques qui ne dégagent pas de CO2.
Il résulte de ce dispositif, aujourd’hui, une motivation fiscale intéressante pour les entreprises puisque l’achat d’un véhicule électrique donne lieu à une prime de l’État de 7 000€ ! Voilà qui devrait inciter plus d’une entreprise à sauter le pas. Car cette petite prime compense largement le surcoût lié à l’achat d’une voiture électrique.
A titre d’exemple, pour l’achat d’une Renault Fluence ZE, dont le prix de vente est de 19 000 € environ, cela le fait passer à 12 000 € environ, soit le prix d’une Clio standard !
Également, l’État a mis en place une incitation fiscale faisant baisser le coût de possession d’un véhicule électrique. En effet, les entreprises sont exonérées de taxe sur les véhicules de société pour toutes leurs voitures électriques : par exemple, sur une Renault Fluence ZE par rapport à une Renault Fluence DCi, l’économie est de 480€ par an. Cela peut paraître faible sur une seule voiture, mais multipliez cela par 10 véhicules et par 2 à 5 ans et c’est votre marge qui s’en retrouve plutôt contente…
En outre, les voitures électriques présentent un coût d’utilisation moindre : moins de frais d’entretien, moins de dépenses de « carburant » (l’électrique coûtant moins cher que le gasoil par exemple). En bref, d’un point de vue économique, un parc de véhicules électriques ne présente que des avantages.
Enfin, en termes d’image, c’est aussi du tout bon : il est très facile de communiquer, tant au niveau local que national, sur la démarche éco-responsable qui consiste à remplacer tout ou partie de sa flotte de véhicule par des voitures électriques. De la pub à moindre coût en somme.
Malheureusement, les véhicules électriques ne présentent pas que des avantages pour les entreprises. En premier lieu, il y a le problème de l’autonomie : les véhicules tout électrique offrent une autonomie presque ridicule de 100 voire 150 km réels.
Dès lors qu’il s’agit de parcourir des milliers de kilomètres par an, cela peut vite devenir problématique.
En outre, il y a peu de bornes de recharge pour véhicules électriques en France : tout le territoire n’est pas couvert. Il est par conséquent illusoire d’équiper des commerciaux en véhicules électriques. En revanche, pour du SAV, des chantiers à proximité, de la livraison, etc. Alors l’électrique peut être pertinent : les véhicules doivent être mis en charge la nuit ; le matin, ils sont prêts pour faire leurs 150 km.
L’autre problème vient de l’offre très réduite : les artisans du bâtiment par exemple, sauf à quelques exceptions près, peuvent difficilement s’équiper en électrique ; il n’existe pas de gros utilitaire électrique !
Il est donc possible voire pertinent de passer en partie du moins à l’électrique pour certains usages et certaines activités. Pour d’autres usages et d’autres activités, l’hybride peut être une solution… ou il faudra attendre que les modèles s’étoffent pour que tout le monde puisse passer à l’électrique.
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