Nous évoquions dans un précédent billet le management des personnalités difficiles, une véritable gageure pour les patrons et les cadres. Mais les patrons ne sont pas exempts de défauts et certaines personnalités peuvent être difficiles à gérer… pour les salariés ! Alors, êtes-vous un patron difficile ? 5 critères pour le découvrir.
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On vous souhaite que ce ne soit pas votre cas mais, vous le savez sans doute, il existe des patrons dont la mollesse est proverbiale. Ils manquent d’enthousiasme, de dynamisme, d’ambition, prennent difficilement une décision et laissent généralement les salariés faire leurs propres choix en cas de problème, sans jamais s’imposer. Vous en avez sans doute rencontré lors de rencontres de réseaux, de déjeuners business ou vous en avez dans vos partenaires, fournisseurs ou clients. Eh bien ces patrons sont terriblement difficiles à supporter pour les salariés, qui attendent de leur dirigeant une vision, une ambition et des partis pris.
Le colérique qui envoie tout valser à la moindre contrariété n’est pas non plus une partie de plaisir. Ces patrons qui s’énervent violemment quand quelque chose ne va pas ne font généralement pas la différence entre vie privée et vie professionnelle. Ils ont un souci avec leur femme ou leurs enfants ? Tant pis, ce sont les salariés qui prennent, sans distinction. Ils ont un problème avec un client… c’est parfois même le client qui prend, quand ce ne sont pas les salariés. Agressivité, violence verbale et physique, manque de recul et choix brutaux non réfléchis caractérisent le patron sanguin. Et, clairement, ce n’est pas évident pour les salariés de travailler avec un dirigeant comme ça. Alors évidemment ça n’aide pas l’entreprise à aller bien.
Tout va mal, rien ne permettra de se sortir de la crise, le monde entier veut la perte de l’entreprise, etc. Voilà, à gros traits, le portrait-robot du patron désespéré qui sape le moral de ses troupes au lieu de les motiver pour faire face et aller de l’avant. Le problème du patron désespéré, c’est que, généralement, il commence par une petite paranoïa de rien du tout : tel fournisseur, le banquier, tel partenaire ou tel client… voire tel salarié lui en veut et cherche à le faire tomber. La paranoïa est bien souvent le début de la fin, le premier pas vers un désespoir plus profond et durable. Et c’est malheureusement une conséquence fréquente du stress du dirigeant : à force de devoir gérer beaucoup de choses, d’assumer à bout de bras une entreprise qui, parfois, bat de l’aile, les patrons craquent. C’est naturel, mais dangereux… et pas irrémédiable. Aux premiers signes de désespérance, il vaut mieux se poser deux minutes et essayer de se faire aider plutôt que de s’enfoncer. Car là non plus, cela n’aide pas l’entreprise.
On commence à toucher là où ça fait mal… mais le patron qui pense tout savoir et n’en démord jamais n’est pas exactement ce que l’on pourrait appeler une personnalité facile. Et si, à la limite, cela n’apportait que des bonnes choses à l’entreprise, alors ce ne serait qu’un moindre mal. Le problème, c’est que bien souvent cela confine également au délire narcissique… et à des échecs pour l’entreprise. Car d’une part cette certitude d’avoir toujours raison empêche de se remettre en question et conduit parfois à des prises de décisions qui mettent en péril l’entreprise. Mais surtout, cela finit par fatiguer ou démotiver les équipes qui, de ce fait, ne s’investissent plus. Enfin, cela prive l’entreprise d’éventuelles bonnes idées issues d’un regard différent : celui des salariés. Si vous pensez être dans ce cas, alors n’hésitez pas à consulter nos fiches sur le management participatif, le management compassionnel, le lean management, etc. Vous y trouverez peut-être des pistes de réflexion pour mettre de l’eau dans votre vin et aller de l’avant.
L’hyperactif, c’est sans doute le profil de patron difficile qui correspond… au plus de patrons ! Car s’il est extrêmement bénéfique pour l’entreprise dans la mesure où il est constamment investi, systématiquement en train de penser à des améliorations, des changements, des nouveaux produits/événements, etc. Il est tout le temps disponible, à 200% pour que la boîte se développe etc. Le problème, c’est qu’il pense que tout le monde devrait s’investir dans la boîte comme lui le fait et il finit par pomper l’énergie des autres qui ne peuvent suivre le rythme ! Car une équipe a aussi besoin de temps morts, de périodes de repos, pour prendre du recul et réfléchir posément au passé et au futur de l’entreprise. Et puis soyez réaliste : tout le monde ne peut pas penser aussi vite que vous, alors laissez le temps à vos salariés de digérer ce qui sort de votre imagination débordante…
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