Même si le résultat ne pourra être qu’approximatif, la conversion rapide d’un salaire brut en net a le mérite de clarifier une fiche de poste. Employeur et candidats à l’embauche auront ainsi une idée plus précise de l’attractivité réelle de la rémunération proposée. Mais comment procéder ?
on en parle ! |
Pour un emploi de salarié classique, le montant des charges salariales – acquittées par le salarié et prélevées pour son compte par l’entreprise – s’élève à 22 ou 23% du salaire brut. Cela signifie que vous obtiendrez une estimation du salaire net en retranchant 23% du montant du salaire brut : la méthode la plus simple pour procéder au calcul du salaire net consiste donc à multiplier le salaire brut par 0,77. Pour effectuer l’opération inverse, c’est-à-dire la conversion d’un salaire net en brut, il convient de multiplier le salaire net par 1,3. Il existe en effet une différence approximative de 30% entre salaire net et brut.
Rappelons que les charges salariales ne constituent qu’une partie des cotisations sociales s’imputant sur un salaire ! Il convient d’y rajouter les charges patronales, non comprises dans le salaire brut, et qui s’élèvent la plupart du temps à 42% du montant de ce dernier.
Un salaire brut de 2000€, par exemple, correspond à un salaire net de 1540€ et engendre par ailleurs des charges patronales de 840€. La somme totale déboursée par l’employeur pour son salarié, soit 2840€, correspond au « super brut ». Le super brut s’élève typiquement à 182% du salaire net touché par l’employé, sauf application de dispositifs spécifiques comme la réduction de charge sur les bas salaires ou le CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi).
La détermination du montant exact du salaire brut ou du salaire de net doit être idéalement confiée à un logiciel de paie professionnel et à un personnel dédié au sein de l’entreprise. Le bulletin de paie doit, en effet, légalement inclure le détail de l’ensemble des charges salariales, dont la CSG et la CRDS, les cotisations maladie-maternité, la cotisation retraite-prévoyance et la cotisation pour les allocations familiales.
Aidé de son bulletin de paie, le salarié doit être en mesure de déterminer son brut au centime près, et est en droit de se renseigner sur l’exactitude ou la nature des différentes cotisations.
Généralement mieux payés, les cadres sont aussi soumis à des charges salariales plus lourdes. Le taux de cotisation moyen atteint en effet 25%, contre 23% pour un salarié non cadre. Pour calculer le salaire net d’un cadre, il convient donc cette fois de multiplier le brut par 0,75.
Cette différence de traitement est essentiellement due au fait que le cadre cotise à deux régimes de retraite complémentaire, à savoir l’AGIRC (caisse de retraite complémentaire des cadres) et, tout comme les autres salariés, l’ARRCO (caisse de retraite complémentaire des non cadres). Outre cette double retraite, le cadre obtient d’autres avantages en contrepartie de ses cotisations plus élevées, dont une aide active de l’APEC (association pour l’emploi des cadres) en cas de période de chômage et, bien souvent, des indemnités maladie ou licenciement plus avantageuses.
A noter que le cadre coûte également plus cher en cotisations patronales. L’employeur doit notamment prendre à sa charge la cotisation d’assurance décès obligatoire des cadres (taux de 1,5%).
Vous n’avez pas trouvé toutes les réponses à vos questions dans cet article ? Laissez-nous vos coordonnées, nos experts vous rappellent gratuitement sous 48h !
Vous souhaitez engager un(e) stagiaire ? Faites-vous accompagner dans toutes les démarches de rédaction de contrats,
comme Dorsaf, Gérante d’un cabinet d’assurance : |
on en parle ! |
Vous y êtes presque. Laissez-nous vos coordonnées, nous vous appelons sous 48H !