Startupers et business angels sont désormais nombreux à conseiller aux porteurs de projet de lancer une campagne de financement participatif pour créer son entreprise ou la développer. Et pour cause : en plein boom, le crowdfunding devrait atteindre presque 100 milliards de fonds d’ici 2025. Une aubaine pour les porteurs de projets et dirigeants. Mais une campagne de crowdfunding, ça se prépare, ça se gère et ça demande de respecter quelques règles précises. Explications et conseils.
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Avant toute chose, une campagne de financement participatif réussie se prépare au moins 6 mois à l’avance et répond à un planning précis. Ce planning doit intégrer évidemment la date de lancement de la campagne, mais aussi les dates précises des mises à jour de la campagne, d’apports d’informations complémentaires, de publications, etc. Une campagne de crowdfunding ne se pilote pas au jour le jour en fonction de son humeur ou du temps disponible : c’est un véritable marathon.
Par exemple, sur Kickstarter, pour une campagne qui récolte 100 000 dollars, 200 heures de préparation et 136 heures de management sont nécessaires ! Mais attention : les campagnes Kickstarter s’adressent à des particuliers. Quand on s’adresse à des professionnels de l’investissement, les données sont légèrement différentes : la préparation est capitale, l’animation l’est moins. Toutefois, ce que ces données rappellent, c’est qu’il est primordial de bien se préparer pour réussir sa campagne de financement participatif.
Aujourd’hui, il paraît illusoire, sauf à chercher de petites sommes, de lancer une campagne de crowdfunding sans un pitch vidéo réussi et professionnel. Ce pitch, comme nous l’expliquons dans nos nombreuses fiches pratiques sur le sujet, doit offrir une excellente qualité d’image et de son et présenter de manière synthétique, passionnée et efficace votre projet de création d’entreprise ou de développement. Il devra en outre être adapté à votre cible : vous ne raconterez pas la même histoire selon que vous vous adressez à des investisseurs professionnels ou à des particuliers ! Dans le premier cas, les objectifs business prendront une part plus importante ; dans le deuxième cas, l’affectif aura une place importante.
La difficulté consiste également à établir le seuil de financement nécessaire. Pour cela, l’idéal est de décomposer votre besoin, pour proposer un seuil bas, de manière à percevoir quand même des fonds si la campagne ne fonctionne pas bien ! Si vous fixez d’emblée un seuil élevé et que la campagne ne démarre pas, vous ne toucherez rien et aurez dépensé beaucoup d’énergie pour rien !
Établissez donc des paliers : 2 500€ = financement d’un logo et de cartes de visite ; 3 500€ = financement d’un logo, de cartes de visite, de plaquettes et de flyers ; 4 500€ = etc. Non seulement vous avez plus de chances de trouver des fonds, mais en plus c’est pédagogique et permet aux investisseurs de bien saisir à quoi correspondent les sommes demandées.
La campagne de crowdfunding doit pouvoir renvoyer vers un site internet professionnel, séduisant, adapté à l’affichage sur smartphones et tablettes et présentant des images et des contenus éditoriaux de qualité, pour que les investisseurs puissent en savoir plus sur votre projet/votre entreprise, et pour que vous puissiez travailler votre image de marque.
Enfin, au cours de la campagne, il est impératif de l’animer, la faire vivre : poster de nouvelles vidéos, poster des articles complémentaires, réagir aux questions et aux propos des internautes. Bref, il faut animer au quotidien la campagne pour maintenir l’intérêt et montrer que votre projet a du sens.
Le crowdfunding est une solution de financement mais ce n’est pas la seule. Pour découvrir l’opportunité idéale pour financer votre projet, Petite-Entreprise.net a développé une application. Devenez membre du Club p-e.net gratuitement et utilisez la ! |
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