A l’occasion de la journée de la femme, nous avons souhaité faire le point sur la situation des créatrices d’entreprise dans l’Hexagone. Nous reprenons ici une infographie publiée par la région Île-de-France qui donne une idée de l’essor de l’entrepreneuriat au féminin. Les femmes ont encore de nombreux obstacles à franchir pour réussir mais la situation s’améliore doucement.
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En 2010, parmi les 150 400 entreprises créées en France, 33% l’étaient par des femmes. Et ce chiffre est en constante augmentation depuis une dizaine d’années. Il a même doublé en 15 ans ! Depuis 2009, elles ont été très nombreuses à opter pour le statut d’auto-entrepreneur qui permet de se lancer sans prendre trop de risques. L’objectif affiché par le gouvernement est de faire passer le nombre de créatrices à 40% d’ici à 2017.
Certaines régions semblent plus propices à l’entrepreneuriat des femmes avec notamment l’Île-de-France, l’Ouest avec la Bretagne et les Pays de la Loire, l’Aquitaine et la région PACA qui se classent devant les autres régions. Sans surprise, la majorité des femmes créatrices d’entreprise sont diplômées de l’enseignement supérieur, et cela se vérifie pour les entreprises classiques comme pour les auto-entreprises.
Les jeunes femmes manquent de modèles de réussite, c’est pourquoi souvent, au début de leurs études, elles n’envisagent même pas un jour gérer une entreprise. Il y a indéniablement un blocage, un frein dans la culture et dans les mentalités qu’il faut faire évoluer pour encourager les entrepreneures.
Une étape sensible pour toutes les entreprises, et ça se complique encore lorsqu’on est une femme ! L’univers des banques, des assureurs et des investisseurs, encore très masculin, peut constituer un frein pour les femmes qui voudraient se lancer. Elles sont parfois considérées à tort comme moins crédibles que leurs homologues masculins.
Dans son plan d’action développé autour de 3 axes « sensibilisation, accompagnement, financement », l’ancienne Ministre du droit des femmes Najat Vallaud-Belkacem souhaitait mettre l’accent sur la création d’entreprises par des femmes en l’imposant au programme d’étude du monde économique dans les lycées, collèges et dans l’enseignement supérieur. Fleur Pellerin propose elle la création d’une « école de la création d’entreprise » réservée aux exclus du monde de l’entreprise comme les jeunes sans diplômes, les seniors et les femmes.
Concernant l’accompagnement, un site web a été mis en place par l’APCE. Le portail « ellesentreprennent.fr » rassemble des informations à destination des femmes créatrices d’entreprise et liste notamment les réseaux sur lesquels elles peuvent s’appuyer. Il y a également des témoignages de femmes qui se sont lancées dans l’aventure entrepreneuriale.
Le gouvernement compte aussi démocratiser le mentorat, c’est-à-dire l’accompagnement de créatrices par des femmes chefs d’entreprises.
Pour remédier à ce problème du financement, toute femme entrepreneure peut faire appel au Fonds territorial du réseau France Active pour bénéficier du FGIF (fonds de garantie à l’initiative des femmes). Le FGIF garantit des prêts qui répondent à certains critères :
BPI France quant à elle propose une prise en charge particulière pour les entrepreneures. De son côté, le gouvernement s’est engagé à signer une charte avec la Fédération des banques françaises pour faciliter l’accompagnement des femmes créatrices d’entreprises à l’avenir.
Petite-Entreprise.net accompagne aussi les femmes entrepreneurs et les créatrices d’entreprise dans leur accès au financement, le développement de leur entreprise ou sa création.
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