Vous avez choisi 2016 pour vous lancer dans la création d’entreprise ? Une des premières étapes dans cette passionnante aventure qu’est l’entrepreneuriat sera le choix d’un statut juridique pour votre société. Pas toujours facile de s’y retrouver dans la jungle des statuts en France, vous trouverez ici une infographie publiée par la CCI Paris Île-de-France pour rapidement vous orienter vers le cadre juridique idéal.
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Le choix du statut juridique de votre entreprise dépendra de la nature de votre activité. Selon que vous exercez dans le domaine commercial, artisanal ou libéral. Pour certaines activités, vous n’aurez pas le choix du statut juridique. Il est imposé. C’est le cas des débits de tabac par exemple.
Autre élément important, le fonctionnement de l’entreprise sera différent et plus ou moins contraignant si vous choisissez l’entreprise individuelle ou la société. Dans la première, vous prenez toutes les décisions et en êtes responsables. Dans la deuxième, vous agissez au nom de l’entreprise et devez vous concerter avec vos associés avant de redéfinir l’orientation stratégique par exemple. Sachez également que selon la structure, vous allez être soumis à l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les bénéfices.
Entreprendre à plusieurs au sein d’une société, c’est rassurant au début. Cela permet d’apporter plus de capital dans l’entreprise au départ et donc de voir les choses en grand. Être à plusieurs permet aussi d’avoir à disposition des compétences complémentaires et un réseau de contacts plus important puisque chacun amène son carnet de clients potentiels. Si vous préférez la jouer en solo et rester seul aux commandes, mieux vaut travailler en indépendant, en entreprise individuelle ou encore en EURL ou SASU.
Concernant les professions libérales, on en distingue deux types. Celles qui sont réglementées, c’est-à-dire les avocats, les médecins, les architectes ou encore les experts-comptables. Les professions libérales non réglementées concernent les professionnels qui exercent une activité indépendante ou non commerciale, non artisanale, non industrielle et non agricole. Les consultants rentrent par exemple dans le cadre de ce statut, de même que l’agent commercial.
D’autres statuts spéciaux existent pour les artisans et commerçants ambulants, les inventeurs ou encore les artistes-auteurs.
Si vous avez un patrimoine personnel que vous souhaitez mettre à l’abri des créanciers de l’entreprise, mieux vaut opter pour une EIRL si vous êtes entrepreneur individuel. Vous sélectionnez dès la création les biens affectés à votre activité, tous vos autres biens seront protégés.
Pour certaines formes de société comme la SA, le capital minimal à apporter est de 37 000 €. D’autre part, il faut à l’aide d’un budget prévisionnel estimer vos besoins financiers. Combien allez-vous devoir investir en matériel et en immobilier ?
Dans le cas d’une activité de production ou transformation de matière première, il vous faudra nécessairement une trésorerie plus importante que dans le cadre d’une activité de services. C’est aussi une question de crédibilité. Vos banquiers, fournisseurs et clients ne vous prendront pas au sérieux si vous commencez avec un capital insuffisant.
Quelque soit le statut juridique que vous avez choisi, retrouvez le document juridique qui convient pour créer votre entreprise, dans le Club p-e.net.
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