S’il peut paraître étrange, aujourd’hui, de ranger ensemble love money et crowdfunding, il faut se souvenir que le love money est en réalité la première forme de financement participatif ! Et de fait, si l’on exclut les plateformes de crowdfunding en dons, love money et financement participatif présentent, à peu de choses près, les mêmes avantages et inconvénients. Explications.
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Pour faire le point sur les avantages du financement participatif, commençons par la love money. Ce type de financement d’entreprise présente en effet un point fort non négligeable : il est beaucoup plus facile de convaincre ses proches que des financiers professionnels et des banquiers, généralement plus réticents, en particulier sur des projets atypiques ou risqués. En outre, les modalités de remboursement ou la prise de participation au capital ainsi que les modalités de gouvernance sont plus faciles à négocier.
Concernant le financement participatif sur des plateformes dédiées, le plus gros avantage sera celui de la visibilité : lancer une campagne sur une plateforme de crowdfunding permet de faire connaître son projet, de faire du teasing, de susciter l’intérêt voire d’étendre son réseau. En clair, avec une campagne de financement participatif, on commence déjà à communiquer sur son entreprise.
Dans un cas comme dans l’autre enfin, et c’est un corollaire du point précédent, non seulement la procédure de levée de fonds est rapide, mais en plus les backers (qu’ils soient des proches ou des inconnus qui participent au financement de votre projet) vont parler autour d’eux de votre projet. La viralité est un avantage certain quand on a besoin de faire connaître rapidement son entreprise et ses prestations.
Côté inconvénients, les choses seront assez différentes selon que l’on se place du côté du financement participatif sur plateforme ou de la love money.
En effet, avec la love money, le plus gros risque est de se mettre dans une situation délicate avec ses proches. Dès lors que l’on parle d’argent, les tensions peuvent vite pointer le bout de leur nez. Si vous êtes dans l’incapacité de rembourser ou si les remboursements se font attendre, et en particulier si l’un des proches qui vous a soutenu a besoin d’argent, les choses peuvent s’envenimer rapidement. Quand il s’agit de proches, ce genre de situation peut être dramatique.
Avec le financement participatif, ce genre de problème n’apparaît pas. En revanche, en contrepartie, vous vous engagez à rembourser les backers ou à verser des dividendes. Dès lors, il faut que la rentabilité soit là, et qu’elle soit là rapidement. Sans quoi, c’est le dépôt de bilan ou la perte de gouvernance (dans le cas de souscriptions au capital). Il faut donc garder en tête que le financement participatif n’est pas un don !
Des deux côtés, le problème peut venir de la dilution des parts sociales qui peut entraîner des problèmes de gouvernance. Quand on demande à des proches de souscrire des parts sociales ou qu’on invite des investisseurs inconnus à le faire, on accepte de les intégrer dans la prise de décision et donc de perdre un peu la main sur son bébé. Il faut donc bien mesurer à l’avance le volume de parts sociales que l’on est prêt à céder en échange d’un financement participatif !
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