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Le premier avantage de la SARL est la limitation de responsabilité. En effet, comme son nom l’indique (Société À Responsabilité Limitée), la responsabilité des associés est limitée à leurs apports au capital. Par exemple, si, à la création d’une SARL, un associé apporte 4 000€ au capital, un autre 3 000€ et un dernier 3 000€ également, la responsabilité de l’associé majoritaire ne peut être engagée qu’à hauteur de 4 000€ et celle des deux autres à hauteur de 3 000€, à moins qu’il y ait eu faute de gestion.
L’autre avantage est que le fonctionnement d’une SARL est très encadré par la loi. Dès lors, la vente de parts sociales, l’ouverture du capital, la sortie en capital sont parfaitement encadrées et ne peuvent se faire sans l’accord des associés, lors d’une assemblée générale, contrairement à ce qui peut se passer dans une SA ou une SAS.
Également, en fonction de son statut d’associé (minoritaire ou majoritaire), le gérant peut être soit assimilé salarié (s’il est minoritaire), soit TNS pour « travailleur non salarié » (s’il est majoritaire). Dans ce dernier cas, à rémunération équivalente, le coût pour l’entreprise sera moindre (par exemple, pour une rémunération de 24 000 € annuels, les cotisations sociales de TNS seront inférieures de près de 5 000 euros à celles d’un dirigeant salarié).
Enfin, la SARL offre la possibilité d’exploiter le statut de conjoint collaborateur qui permet la protection sociale de celui-ci, à moindre coût, tant que ce dernier ne perçoit pas de rémunération, ce qui est impossible en EI, SA ou SAS.
Le premier inconvénient de la SARL vient du fait que si le gérant est majoritaire, il ne peut alors bénéficier que du statut social de TNS, qui offre évidemment une protection sociale moindre que celle de dirigeant salarié. Cet inconvénient vaut surtout pour les dirigeants de plus de 45 ans qui ont tout intérêt à privilégier alors les SAS par exemple, pour contrer cela.
L’autre inconvénient de la SARL est son coût de création, de gestion et sa lourdeur de fonctionnement (assemblée générale annuelle obligatoire, comptabilité lourde, etc.). Dès lors, la SARL est peu adaptée aux petits projets, notamment ceux qui ont vocation à tester une idée.
Enfin, les dividendes versés par la SARL aux associés sont soumis à cotisations sociales, contrairement à ceux versés par les SAS (sans qu’on comprenne véritablement pourquoi, d’ailleurs…). Aussi, tous les éléments de la rémunération des dirigeants de SARL sont soumis à cotisations sociales.
Rappelons donc, face à ces avantages et inconvénients, qu’il existe d’autres formes juridiques pour créer son entreprise :
Si vous avez besoin d’aide pour déterminer le meilleur statut juridique pour votre projet, n’hésitez pas à solliciter les conseils d’un avocat ou d’un expert-comptable.
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