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L’entretien préalable au licenciement est loin d’être considéré comme étant un moment agréable, aussi bien par l’employeur que par le salarié. Souvent occasionnée par une faute ou un inconciliable conflit, cette entrevue peut requérir la présence d’une tierce personne (un membre de l’entreprise) pour être témoin des propos échangés.
Or, le salarié peut considérer cette présence comme étant une manœuvre d’intimidation ou d’humiliation. Qu’en dit la loi ?
La jurisprudence considère que la présence d’un collègue ou autre membre de l’entreprise à l’entretien de licenciement d’un salarié est parfaitement légale, à condition que la situation ne représente pas un « grief aux intérêts du salarié ».
Et de manière plus spécifique, cette présence est soumise à quelques conditions fondamentales :
– Une seule personne doit être admise à assister à l’entretien (généralement le supérieur hiérarchique du salarié concerné)
– L’intervention de cette personne doit se limiter à la simple information des interlocuteurs et sur leur demande
– Le rapport entre la personne en assistance et le salarié doit être susceptible d’éclairer utilement l’entretien
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