On vous aide ! |
Contrairement au statut d’auto-entrepreneur, être en société ne vous rend pas responsable indéfiniment de vos engagements sur tous vos biens. La société est dotée d’un patrimoine propre : c’est une entité distincte des associés qui la créent. Par conséquence, les dettes de la SARL ou de la SA ne peuvent pas faire l’objet de poursuites sur le patrimoine personnel des associés.
Sachez néanmoins que, dans la pratique, cet avantage de limitation de responsabilité est considérablement modéré. En effet, si votre SARL présente de faibles capitaux, votre banque exigera très probablement un engagement personnel de votre part avant de vous accorder un prêt.
Certes, ce changement engendrera une augmentation des capitaux investis et du crédit bancaire. Mais n’oubliez pas qu’être en société vous ouvrira de nouveaux horizons financiers : appel à des capitaux privés ou à des investisseurs, possibilité d’alliances entre les entreprises par la création de filiales communes ou des prises de participation.
L’entreprise individuelle n’a pas d’autonomie fiscale. Les bénéfices qu’elle réalise, s’ajoutent aux autres revenus de l’exploitant et sont soumis au titre des bénéfices industriels et commerciaux et à l’impôt sur le revenu. Le chef d’une entreprise individuelle doit payer l’impôt même s’il ne prélève pas les bénéfices, pour assurer la trésorerie ou financer un investissement.
Si vous choisissez de passer au statut de SARL soumise à l’IS (impôts sociétés), vous ne cotiserez que sur la rémunération qui vous est allouée. Et ce serait un changement assez significatif étant donné que la base de calcul des cotisations sociales de l’entrepreneur individuel correspond au bénéfice imposable de l’entreprise, y compris la partie réinvestie dans l’entreprise, et avant application de certains allégements fiscaux et de la déduction des cotisations sociales complémentaires facultatives.
En cas de décès de l’auto-entrepreneur, l’entreprise individuelle reviendra en indivision aux héritiers qui doivent à l’unanimité donner mandat à l’un d’entre eux pour gérer l’affaire familiale. Un cas de figure idéal et, donc, assez rare.
Etre en société vous permet de transmettre l’affaire à vos enfants ou à des tiers et autorise les partages ou montages afin d’assurer la pérennité de l’entreprise.
On vous aide ! |
Vous y êtes presque. Laissez-nous vos coordonnées, nous vous appelons sous 48H !