Plébiscité par les créateurs d’entreprise, le régime d’auto-entrepreneur n’en impose pas moins un certain nombre de limitations qui peuvent devenir pénalisantes. De fait, certaines activités sont exclues du régime, d’autres inadaptées. En outre, très vite, l’auto-entreprise peut se révéler trop étroite pour les petites boîtes qui montent. Explications.
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Les premières limites du « statut » (qui n’en est pas un : voir notre article « Quel est le statut juridique de l’Auto-entreprise ? ») de l’auto-entreprise, ce sont les exclusions de certaines activités. En effet, vous ne pourrez de toute façon pas choisir le régime d’auto-entrepreneur si vous créez votre entreprise dans une activité :
Au-delà de ces limitations explicites, le régime d’auto-entrepreneur présente également des limites encadrées strictement par la loi concernant à la fois le CA mais aussi les charges. En effet :
On peut immédiatement déduire de ces limites légales associées au régime d’auto-entrepreneur qu’un certain nombre d’activités ne présentent aucun intérêt à être exercées sous le régime de l’auto-entreprise. De fait :
Alors vous n’avez absolument aucun intérêt à vous installer sous le régime de l’auto-entreprise.
Enfin, il est à noter que, en tant qu’entreprise individuelle, l’auto-entreprise implique une responsabilité totale et illimitée du chef d’entreprise. En d’autres termes, il est intégralement responsable pour son entreprise et peut donc être saisi sur ses biens propres en cas de problème. Par conséquent, si vous souhaitez protéger votre patrimoine, vous avez tout intérêt à privilégier la création d’une société (EURL, SARL, SASU, SAS, etc.).
Toutes ces limitations font que le régime d’auto-entrepreneur, s’il a été plébiscité pendant des années, est aujourd’hui recommandé essentiellement dans deux cas :
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