La préparation de la cession d’entreprise diffère selon le profil du repreneur. Avant de vouloir augmenter la valeur de son entreprise, il faut se poser la question : est-ce votre enfant, un salarié de confiance ou un inconnu qui va acquérir votre entreprise ?
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Dans le cas d’une transmission familiale, le prix de la cession sera le moins cher possible, car le parent souhaite accompagner son successeur sur le chemin de la réussite.
Au contraire, lorsqu’il transmet à un tiers inconnu, le chef d’entreprise a intérêt à vendre plus cher.
La transmission à un collaborateur se situe entre les deux, et varie selon le contexte dans lequel elle se déroule.
Selon votre objectif et le montant visé, votre stratégie à moyen terme diffère.
D’une façon générale, une erreur serait de ralentir le rythme de l’activité et de mettre un terme aux investissements. Une entreprise, c’est un outil qu’il s’agit d’entretenir, mais il existe des astuces pour s’asseoir confiant à la table des négociations. Présenter un bilan qui fait état d’un très bon niveau de résultat, par exemple, justifie un prix de cession élevé. Plus une entreprise est rentable, plus le repreneur est susceptible d’accepter de la payer à son prix, car le risque qu’il prend diminue.
Il a y plusieurs méthodes pour augmenter la valeur d’une entreprise :
1. Privilégier les investissements à moyen terme. L’achat d’une machine supplémentaire dont le retour sur investissement n’interviendrait que dans huit ans est à proscrire. Vous devez concentrer votre gestion sur des investissements rentables à court terme et ajourner les autres.
2. Réduire les coûts au maximum. Scrutez vos charges fixes et vos charges variables et essayez de dénicher des sources d’économies.
3. Dynamiser votre politique commerciale : c’est le moment d’augmenter le chiffre d’affaires, donc de pousser les ventes. Veillez à diversifier votre clientèle ; si votre portefeuille est restreint (deux ou trois gros clients qui réalisent 80 % de votre CA), la situation semblera risquée au repreneur.
Car au fond, le prix de la cession à un tiers s’évalue en fonction du risque que ce dernier accepte de prendre et du calcul du retour sur investissement. Une excellente entreprise présente un probable rendement à 3 ans, une cession ?normale?, à 7 ans. Au-delà, la question de la rentabilité de l’opération se pose, et avec elle, celle de la justesse du prix.
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