La crise de 2007/2008 continue d’avoir des conséquences sur les entreprises françaises et nombre de PME rencontrent de grosses difficultés de trésorerie et de financement. Mais si la situation est difficile, certaines dispositions peuvent être prises pour lever des financements et tenir le temps de générer de nouvelles recettes. Solutions bancaires, solutions publiques, solutions comptables : découvrez 6 solutions de financement pour les PME en difficultés.
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Même s’il est vrai que les banques prêtent peu et surtout difficilement, il existe aujourd’hui d’autres solutions de financement bancaire pour aider les entreprises en difficulté. Ces solutions ont un coût mais peuvent dégager de la trésorerie pour financer le BFR.
Le principe de la cession de créance (que l’on appelle également bordereau Dailly) est que vous allez transmettre votre créance à la banque qui vous retournera, après commissions, la somme due par votre débiteur. En cas de défaillance de votre débiteur, vous êtes solidairement responsable, c’est-à-dire que la banque peut vous réclamer tout ou partie de la somme due.
L’escompte correspond à ce que l’on appelle généralement une avance de trésorerie. Le principe est que la banque vous verse le montant d’une dette client, sur facture, après déduction d’une commission. Quand vous percevez le règlement de la facture, vous remboursez alors votre banque.
Le principe de l’affacturage est de vendre une facture client à la banque. La banque rachète la dette puis vous verse le montant de la facture, moins une commission. La principale différence avec la cession de créance est que, dans ce cas, vous n’êtes plus solidairement responsable de la créance. Elle a été entièrement rachetée par la banque qui assume alors le risque d’impayé… d’où une commission plus élevée.
A côté des solutions bancaires de financement des entreprises en difficulté, il existe deux organismes publics de soutien qui peuvent étaler ou effacer les dettes fiscales et sociales mais surtout, réaliser des prêts aux entreprises en difficulté.
Le comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises peut, quand il est sollicité par une PME en difficulté, et bien souvent après audit, réaliser des prêts pour financer un audit (jusqu’à 40 000€) et/ou un plan de restructuration (jusqu’à 800 000€) visant à aider la PME en difficulté à se relever. Ces prêts peuvent être ordinaires ou participatifs.
Le recours au Codefi est réservé aux entreprises de moins de 400 salariés.
Le Ciri est l’équivalent du Codefi réservé aux entreprises de plus de 400 salariés.
Le principe du lease-back est de dégager de la trésorerie immédiatement en contrepartie de la cession à un organisme tiers de la propriété d’un actif possédé en propre par l’entreprise. L’entreprise continue de bénéficier du bien en échange d’un loyer ; la cession lui permet d’obtenir un montant défini par la valeur du bien.
Par exemple, si une PME en difficulté possède une machine ayant une valeur importante, elle peut la céder en lease-back. Elle continuera alors à l’exploiter moyennant un loyer (déductible du CA donc) mais aura touché une somme importante, immédiatement, pour renflouer sa trésorerie.
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