Après 120 heures de débats et plus de 1200 amendements déposés, la loi Macron va passer en force grâce à l’article 49.3. Parmi les nombreux amendements, l’un d’eux concerne le crédit inter-entreprises qui vise entre autres, à aider les entreprises en manque de trésorerie.
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Le gouvernement a émit un avis défavorable à cet amendement, préconisant la solution du crowfunding (plateformes de financement participatif), à travers les bons de caisse (reconnaissance de dette). Les défenseurs du crédit inter entreprises invoquent la nécessité de renforcer les filières industrielles (aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire), grâce ce nouvel outil qui consolide le lien entre donneur d’ordre et sous-traitants.
S’ajoute le problème de la rétention des prêts bancaires. Les établissements prêteurs sont craintifs face aux risques de crédit, et doivent en parallèle donner des gages suite à la réforme dite Bâle III. De plus, les banques trouvent peu d’intérêt à prêter pour aider les PME dans leur trésorerie, le financement de court terme ne rapportant que peu.
Il faut donc trouver des parades à cet engrenage néfaste pour l’économie. Le crédit inter entreprises, sous conditions, apparaît pour certains comme le sillon à creuser.
Si le texte doit encore passer au Sénat, il implique des précisions quant aux conditions de cette forme de crédit. Il s’agit notamment d’éviter les risques d’émergence d’un secteur bancaire parallèle non maîtrisé et d’une trop grande mainmise des donneurs d’ordre.
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