Engager un coach de dirigeant est indéniablement une tâche des plus délicates pour un manager.
Le coach fait partie de ces intervenants externes qui sera aux premières loges pour analyser – décortiquer- les interactions les plus internes et privées de l’entreprise.
C’est donc avec d’infinies précautions qu’un dirigeant se doit de choisir son coach professionnel ou celui de son équipe.
Un critère de choix extrêmement subjectif. Ici, il ne s’agit pas vraiment du professionnel, mais de la « personne ». Le choix du dirigeant va forcément être fixé sur le coach qui va le mettre en confiance et lui faire une bonne impression sur le plan humain.
Néanmoins, tant qu’à privilégier ce fameux facteur humain, autant le faire dans les règles : il est conseillé de prendre en considération l’approche du coach professionnel. Qu’elle soit différente de celle d’un autre coach, marquée par son origine professionnelle (manager, consultant, formateur, psychologue) son niveau d’intervention (particuliers, cadres, organisations, équipes etc.), ses orientations conceptuelles…
Voilà qui nous ramène à un terrain plus « vérifiable ». Le coach de dirigeant choisi devra :
être formé au métier de coach : être "certifié"
avoir eu une expérience managériale au cours de son parcours professionnel.
avoir réalisé un travail sur lui-même (thérapeutique, développement personnel etc.) qui lui aura permis d’éclaircir ses zones d’ombre et ses blessures.
adhérer à des valeurs nobles et veiller chaque jour à être un ambassadeur de la profession de coach, comme un métier à part entière qui demande de réelles compétences et qualités.
être en supervision permanente de ses pratiques.
être dans l’apprentissage permanent, ce qui lui permet de rester en veille afin d’apporter des prestations de qualité.
être membre d’une fédération.
être conscient du travail en équipe et en réseau.
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