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Recrutement : détecter les pièges dans un CV
Publié le 7 avril 2015
Selon une étude, 76% des commerciaux truquent leur CV. 35% des techniciens s’y mettent aussi contre seulement 28% des administratifs. Si les professionnels du recrutement sont habitués et habiles à déceler ce genre de « gonflette de CV », il n’en est pas forcément de même pour les petits patrons qui effectuent eux-mêmes le recrutement. Voici quelques pièges dans lesquels vous ne tomberez pas, grâce à Petite-entreprise.net.
Le CV « standard » qui ne comporte pas d’intitulé de poste
Le pire, c’est évidemment le CV intitulé… « Curriculum Vitae ». Sans blague. Mais le CV standard, rangé comme le modèle de Word, sans intitulé de poste : ça sent le CV envoyé massivement à tous les entrepreneurs qui embauchent. Aucun investissement de la part du candidat. On jette.
Trop de compétences/compétences inappropriées
Certains candidats se disent que plus ils en mettent, mieux ce sera. Ils espèrent peut-être vous impressionner. Qui sait ? En tous les cas, vous cherchez un profil bien particulier avec des compétences bien particulières. Pas un pseudo touche-à-tout. Vous connaissez l’adage : bon en tout, bon à rien ? Eh bien voilà.
Trop d’info tue l’info
Idem que précédemment. Qu’il est mignon ce candidat qui détaille par le menu tout ce qu’il a fait comme petits boulots, y compris le baby-sitting du samedi soir quand il était au lycée, pour vous montrer qu’il en veut. Résultat, son CV fait deux pages et ne dit rien d’intéressant alors que vous, vous cherchez un chef de projet. Ça promet…
Les imprécisions
Sur les langues notamment, les logiciels informatiques ou, pire, les candidats qui indiquent « maîtrise d’internet »… Quand un candidat ne précise pas une compétence ou ne l’associe pas à une expérience, c’est souvent qu’elle est inventée, purement et simplement. Il en va de même concernant le manque d’information sur un ancien employeur ou un ancien poste : soit le candidat est léger, soit la référence est fausse. Next !
Le CV « original »
C’est comme les prénoms. Un peu d’originalité, c’est bien. Un excès d’originalité et vous avez la nausée. Le CV qui en met plein les yeux, c’est rarement bon signe.
La photo sexy
Bien sûr, vous appréciez la photo sexy que cette candidate a cru bon de mettre pour illustrer son CV. Mais franchement… (En plus, sincèrement, évitez de prendre des risques, cela pourrait fâcher madame…)
Le CV de la perle rare
Le coup du commercial qui est tellement bon qu’il a généré « une progression exponentielle du CA »… Mais bien sûr. Et les chiffres ? Vous n’allez quand même pas perdre votre temps à appeler l’entreprise en question pour vérifier la croissance « exponentielle » de son CA ?
Les excès
Dans le même style. Combien de candidats se disent « bilingues » ! Mais quand vous regardez la fameuse catégorie « Divers » : pas un voyage. Le candidat bilingue en anglais qui n’a jamais mis les pieds à l’étranger est soit un génie, soit un menteur (sauf le cas très rare où l’un de ses parents est de nationalité anglaise/allemande/arabe/chinoise, rayez la mention inutile. Mais dans ce cas, il le précise généralement par « maternelle » – et ce, même si c’est son père qui est natif, bref…).
Il en va généralement de même avec les outils informatiques type Photoshop, Excel ou autres : les candidats ont fait trois bidouilles et se prétendent experts. Les excès se repèrent vite. Évitez-les.
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