Vous le savez, le principe du crowdfunding est de financer un projet (artistique, culturel, entrepreneurial, associatif, etc.), sans le secours des banques, en s’adressant directement « à la foule », particuliers, investisseurs ou simplement passionnés. Mais, en fonction du projet financé, le fonctionnement est radicalement différent d’une plateforme à l’autre. Faisons le tour des modes de fonctionnement du crowdfunding.
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Ce modèle est le plus connu du grand public. C’est celui qu’utilisent les plateformes comme Ulule, Kickstarter ou KissKiss BankBank par exemple. Les financeurs se contentent de financer, le porteur de projet reste entièrement indépendant, maître et propriétaire de son projet.
Dans ce type de financement participatif, les financeurs s’apparentent à des mécènes. Les contreparties au financement, quand il y en a, sont plutôt symboliques et visent à remercier les participants pour leurs dons :
Tel étudiant allemand qui a créé un prototype d’appareil photo à 360° dans les 3 dimensions qui souhaite lancer la production industrielle de son produit ; tel américain passionné qui a créé une glacière multifonctions pour des pique-nique ultra modernes et confortables ; tel bricoleur génial qui a inventé une poussette-siège de vélo, etc. Voilà le genre de projets dont on parle ici. Le principe est que les financeurs, par leur participation, sélectionnent et valident les produits qu’ils consommeront demain.
Dans ces cas-là, le fonctionnement est légèrement différent :
On le voit, ces deux modes, quoique apparentés au même type de financement participatif (ce que l’on appelle en bon français le reward-based crowdfunding – le financement participatif fondé sur la récompense), sont très différents. D’un côté le financeur se fait mécène, de l’autre il est client-consommateur.
Crowd equity, equity crowdfunding, equity-based crowdfunding, crowdfunding en actions : ce modèle se rencontre sous différentes appellations qui désignent toutes le même modèle. Le principe de ce type de financement participatif est qu’en échange de la participation, le financeur reçoit des parts sociales ou des actions. On comprend donc immédiatement que ce modèle s’applique presque exclusivement au financement d’entreprise, lors de la création ou lors de levées de fonds.
Dans ce modèle, les financeurs deviennent donc actionnaires de la société qu’ils financent. Ce type de financement participatif s’adresse par conséquent typiquement à des particuliers investisseurs qui souhaitent se créer un portefeuille d’action orienté vers l’économie réelle et qui ont des connaissances économiques et financières assez pointues. Ils veulent garder un œil sur leur investissement, conçu comme un placement.
Dans ce cas, les investisseurs bénéficient de plusieurs types de contreparties possibles :
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