Si nous usons aujourd’hui de cette formule un rien provocatrice, ce n’est pas pour vous pousser à passer au journal de 20h, mais bien pour vous révéler une main d’œuvre pas toujours mise en valeur de la bonne façon : les étudiants. Souvent surdiplômés et à la recherche d’une première expérience significative, ils peuvent vous apporter beaucoup plus que la recette du dernier cocktail à la mode dans les bars de votre ville.
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Le chômage des 18-25 ans est une véritable plaie. C’est un gâchis d’autant plus déplorable, à vrai dire, que les formations diplômantes sont de plus en plus nombreuses en France, corollaire de l’allongement de la durée moyenne d’études, qui s’est vue doubler en l’espace de 50 ans. A quoi sert aujourd’hui cette fabuleuse montagne de bagages honorables ? Certains diraient : à rien. Nous serons beaucoup moins catégoriques.
Sachez tout d’abord que pour le seul bonheur de gagner suffisamment d’argent par lui-même pour ne plus avoir à puiser dans la réserve « maison de retraite » constituée par ses parents, l’étudiant est prêt à aller loin, très loin. Sans compagnon « officiel » ni enfants, l’étudiant est en réalité une créature flexible, dévouée, dont la fraîcheur d’esprit ne pourra que rendre les meilleurs services à votre entreprise. Certes, l’étudiant ne maîtrise aucune de vos techniques de facturation, n’a que peu d’expérience dans la fabrication de sanitaires ou la culture de cerises (ou quel que soit le domaine dans lequel s’épanouit votre PME), il semble éprouver quelques difficultés à comprendre les rituels qui régissent la vie de l’entreprise, mais soyez patient.
Car l’étudiant sait également développer de véritables outils contre le stress qui le gagne fréquemment à la veille d’un partiel ou au moment de fixer son budget du mois, doit souvent faire preuve de diplomatie (parents, professeurs), a roulé sa bosse dans tous les jobs possibles et imaginables (du McDo aux vendanges vertes) et possède la vigueur et l’impétuosité de la jeunesse : sur 2,1 millions d’étudiants dans le supérieur entre 2004 et 2006, 19,2 % menaient de front job et études selon différentes proportions. Une persévérance qui pourrait inspirer bien des membres de votre équipe, qui rouspètent invariablement sur la crise et l’augmentation de la vie à partir du 15 de chaque mois. L’étudiant, lui, connaît la vie dure, la vraie.
Franchement, à force de garder le nez vissé sur votre prévisionnel, n’avez-vous pas un peu perdu de cette belle philosophie du chef d’entreprise, de capitaine de navire, montrant à ses plus jeunes troupes la voie à suivre ? Un étudiant dans votre entreprise, ne fût-ce que pour quelques heures chaque semaine, vous permettra de renouer avec ce désir de transmettre votre sagesse et votre expérience. Et c’est aussi, croyez-le ou non, un moyen comme un autre de regonfler son ego.
Fraîchement débarqué dans votre société, l’étudiant sera, plus que tout autre, à l’écoute de vos conseils et de vos prescriptions. Vous découvrirez ainsi la satisfaction d’avoir enrichi le parcours d’un jeune loup de la finance (ou d’un futur prof de techno, peu importe), et pourquoi pas, découvrirez l’émotion du chef d’entreprise ayant permis l’éclosion d’un authentique talent.
Si tout se passe bien, vous pourrez même finir par l’embaucher, votre étudiant, et pour de bon ! Pensez donc : une jeune âme que vous aurez entièrement façonnée à l’image de votre entreprise… le lieutenant idéal, qui vous doit tout, et vous le prouvera à plus d’une reprise. Ne sous-estimez pas la peur du chômage chez les jeunes d’aujourd’hui : elle peut faire des miracles !
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