Dans un monde économique de plus en plus concurrentiel, tant au niveau local que global, l’agilité de l’entreprise est sans doute une des clés de la compétitivité. Diamétralement opposé au taylorisme traditionnel si ancré dans la culture des entreprises françaises, le management agile s’appuie d’une part sur la reconnaissance et l’implication de chacun dans la réalisation des projets mais aussi sur des méthodes simples et efficaces permettant d’optimiser la productivité… sans pression excessive. Explications.
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Une fois n’est pas coutume, pour présenter et définir le management agile, empruntons une méthode chère aux conférenciers américains : la métaphore. Le management agile, c’est donc une histoire de rochers et de cailloux.
Imaginons en effet qu’il faille déplacer un énorme rocher. Avec le management classique, on aurait un responsable, le manager, qui dirait à ses équipes : « l’union fait la force, poussez tous aussi fort que vous pouvez, à terme, vous déplacerez le rocher jusqu’à sa destination. Pendant ce temps, comme vous serez derrière le rocher, vous ne verrez pas les obstacles sur la route. Donc je préparerai le chemin pour faciliter le travail et je veillerai à ce que tout le monde travaille comme il faut… » En résumé : beaucoup d’énergie dépensée pour un résultat sommaire, une durée de réalisation inconnue et de nombreux obstacles à gérer.
Dans une logique de management agile, ce sont tous collaborateurs qui décideront, autour d’une table et avec le manager, comment seront constituées les équipes qui s’occuperont du déplacement. Certains déblaieront le chemin tandis que d’autres casseront le rocher en centaines de morceaux plus faciles à transporter, au fur et à mesure, par une autre équipe. L’utilisation des ressources est optimisée, le résultat plus rapidement atteint et chacun est impliqué, valorisé et motivé.
De fait, le management agile s’appuie sur une organisation bottom-up en opposition au classique management selon une logique top-down du taylorisme traditionnel. Place à l’innovation ascendante dans une logique lean : c’est l’implication de chacun et la concertation de tous qui permettent à la fois de dégager des solutions auxquelles le manager n’aurait pas pensé seul et de motiver les troupes.
En outre, le management agile consiste à savoir décomposer un projet en centaines de petites tâches. Cela permet :
Pour favoriser le management agile, il convient d’appliquer quelques méthodes simples qui optimisent fortement le travail des équipes.
Il faut penser par exemple au management visuel. Mettre à disposition des tableaux récapitulatifs des projets permet à la fois :
L’agilité passe en effet par des scrums quotidiennes où chaque membre de l’équipe fait le bilan de ce qu’il a fait la veille, de ce qu’il doit faire le jour-même et des difficultés qu’il rencontre. Parce que ces scrums sont quotidiennes, l’équipe devient agile : les problèmes sont identifiés avant de devenir de véritables freins. On trouve ensemble des solutions et on améliore les processus au jour le jour, ensemble.
Le management agile repose donc fondamentalement sur l’échange, la transparence et le partage des savoirs, des savoir-faire… mais aussi des problèmes et des obstacles rencontrés. En ce sens, la mise en place de réseaux sociaux d’entreprise peut être très intéressante.
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