Cela fait longtemps qu’on le sait mais c’est en train d’arriver à grand pas : de nombreuses réformes fiscales entrent en application dès le 1er janvier 2014. Le réveil de Nouvel An a surement été un peu dur pour certains mais pas de panique : les TPE et PME, elles, sont non seulement relativement épargnées mais elles sont aidées. Le point sur ce qui va changer pour les impôts des entreprises en 2014.
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Le CICE, pour Crédit d’Impôts Compétitivité et Emploi, est une des mesures phares du ministère du redressement productif en faveur des TPE et des PME. Le principe est d’accorder un crédit d’impôts correspondant à 6% du coût annuel des salaires compris entre 1 fois et 2,5 fois le SMIC. En d’autres termes, une entreprise qui ne salarie personne au-delà de 2,5 fois le SMIC se verra accorder un crédit d’impôts égal à 6% des sommes versées au titre des salaires.
Par ailleurs, comme le crédit d’impôts ne s’applique que l’année suivante, un dispositif exceptionnel permettant de bénéficier en avance du crédit d’impôts a été mis en place (en savoir plus sur http://www.cice.bpifrance.fr/). Au total, on estime que cette mesure allègera le coût du travail de 4% sur les bas salaires.
La plupart des autres mesures fiscales qui seront applicables en 2014 concernent essentiellement les grosses entreprises et les gros salaires. Les voici :
Au-delà de ces augmentations des contributions des entreprises qui dégagent beaucoup de CA ou qui dégagent des salaires très élevés, d’autres mesures sont mises en place pour « optimiser les recettes fiscales » dont le renforcement des mesures contre l’évasion fiscale.
Il est en revanche deux mesures qui vont toucher toutes les entreprises, y compris les petites : d’un côté la hausse de la TVA (qui financera la baisse de recettes liées au CICE) :
La TVA normale passe de 19,6% à 20%
La TVA réduite passe de 7% à 10% (sauf pour certains secteurs comme l’éco-rénovation par exemple)
La TVA sur les produits de première nécessité passe de 5,5% à 5%.
En outre, et ce sera sans doute le point le moins bien accueilli par les chefs d’entreprise : désormais, ce sera au chef d’entreprise de prouver le bien-fondé d’une opération et non plus à l’administration fiscale de prouver la fraude. Mais que les patrons de TPE se rassurent : ce changement devrait surtout concerner les entreprises qui versent des intérêts financiers à d’autres entreprises faisant partie du même groupe. En d’autres termes, l’optimisation des comptes de bilan des grands comptes sera plus délicate…
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