63%. C’est le pourcentage d’entrepreneurs qui se disent stressés par leur travail. Or, pour réussir en entreprise, il est primordial de savoir rester concentré, dynamique et motivé. Le point sur les risques psychosociaux liés à l’entrepreneuriat.
Faisons le point ensemble |
Outre les heureusement rares mais tragiques suicides patronaux, les pathologies dont souffrent les chefs d’entreprise sont finalement très proches de celles que vivent les salariés :
Graves troubles du sommeil ;
Anxiété ;
Fatigue (68% des patrons de TPE et 54% des patrons de PME se disent fatigués) ;
Mauvaise alimentation.
Car les dirigeants courent après le temps. Ils n’ont donc plus d’activité sportive, se nourrissent de manière aléatoire, dorment peu (parce qu’ils n’ont pas le temps ou parce qu’ils souffrent d’insomnies), etc. Tout ceci génère une fatigue généralisée et favorise le stress et l’anxiété.
C’est en tout cas ce que pense Olivier Torres, professeur d’université spécialisé sur la santé des entrepreneurs. Selon lui, le monde occidental se construit autour du mythe du « Winner ».
Les entrepreneurs relevant évidemment de cette catégorie. Ainsi, les patrons se voient « obligés », par la société et par leur schémas de représentation, de se comporter en gagnants, en combattants toujours prêts à avancer et à trouver des solutions… sans laisser aucune place à d’inévitables faiblesses tant physiques que morales, au doute ou à la peur.
Ils sont d’ailleurs presque 60% à avouer être obligés de jouer, de faire semblant en allant au travail d’être combattifs et de bonne humeur. Or, les entrepreneurs ne sont évidemment pas des super héros et sont soumis, peut-être même plus que d’autres, au doute et aux angoisses.
Toujours selon Olivier Torres, le problème vient également du fait que les patrons de TPE sont souvent non seulement plus seuls pour gérer la charge de la gestion de l’entreprise, mais qu’en plus, la santé de l’entreprise est étroitement liée à la leur. Si le patron d’une TPE est absent ou décède, il y a de forte chance pour l’entreprise dépose le bilan très vite.
À l’inverse, et il prend l’exemple de Steve Jobs et d’Apple pour étayer son propos, il estime que les grandes entreprises ou les grosses PME sont moins dépendantes de leur dirigeant : l’action d’Apple n’a chuté que d’1/2 point après la mort de Steve Jobs…
Le salut réside déjà d’une certaine manière, en tout cas en ce qui concerne la santé physique, dans le mal. En effet, le fameux « je n’ai pas le temps d’être malade » des chefs d’entreprise participe à leur salut (au moins physique). Car grâce à cela, ils souffrent en effet moins souvent de pathologies bénignes.
Reste la question de la souffrance morale. Comme souvent, la solution, c’est de ne pas rester seul. Communiquer : avec un conseiller de la chambres consulaire dont on dépend, avec sa famille, ses amis et même pourquoi pas ses salariés. Il faut savoir accepter ses faiblesses pour prendre l’accompagnement et les conseils que les autres peuvent, grâce à leur recul, apporter.
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