Une grande confusion entoure le concept même de « cloud computing ». Plusieurs définitions et tentatives de définitions existent aujourd’hui. Pour certains, le cloud computing désigne la totalité des services d’hébergement, pour d’autres, il s’agit de fournir une infrastructure à distance. D’aucuns définissent même le cloud computing comme étant une « fédération de services applicatifs à la demande ». Fait intéressant ; bien que le cloud computing demeure encore une notion à définir avec précision, on parle déjà aujourd’hui de « cloud 2 », sensé être la nouvelle génération (sociale et mobile) du cloud.
En tout cas, une chose est sûre ; le cloud computing ne représente pas une offre à proprement dit, mais plutôt une notion abstraite. Ou, comme les professionnels aiment à la concevoir, une « autre dimension de l’externalisation ».
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Le cloud computing est un concept qui représente l’accès à des informations et services, situés sur un serveur distant. Pour faire plus simple, il s’agit d’une forme d’externalisation des serveurs et services rattachés d’une entreprise donnée.
En effet, il est généralement d’usage qu’une entreprise utilise sa propre infrastructure, destinée à l’hébergement de ses services. Il lui fallait donc passer par le processus classique d’acquisition de serveurs (devenant propriété de l’entreprise), et qu’elle prenne en charge le développement et la maintenance des systèmes indispensables à maintenir les serveurs en marche.
Dans ce contexte, le cloud computing intervient comme une solution fournissant une architecture distante dont la gestion est assurée par une tierce partie. Le fournisseur de cette architecture assure donc le fonctionnement et la maintenance des services qui sont accessibles à travers un navigateur web.
En résumé, il est question de placer ses données dans les « nuages » (clouds), à un emplacement inconnu du client concerné qui ne se souciera que de la partie applicative de ces données, délégant le reste à son fournisseur.
Un concept. Plusieurs dénominations.
Le terme Cloud Computing nous vient de la langue anglaise, mais plusieurs équivalents existent dans la langue de Molière. Ainsi, les professionnels évoqueront par exemple l’informatique virtuelle, l’informatique dans les nuages/informatique en nuage, ou même l’informatique dématérialisée.
Vous seul êtes en mesure de répondre à cette question, dans la mesure où cette solution répond à un besoin dont seul le chef d’entreprise est capable de déterminer la nécessité.
Ceci étant dit, dans la plupart des cas, la mise en place du cloud computing s’avère être une décision avisée. Le concept permet en effet d’économiser des charges qui sont généralement assez considérables. Le Cloud Computing représente également l’une des meilleures formes d’externalisation de compétences qui sont parallèles au métier exercé. Le fournisseur profitant généralement d’économies d’échelle, il se retrouve alors en position d’offrir le même service pour un tarif particulièrement avantageux. Le fournisseur a également les moyens, dans ce cas, de garantir le développement et la maintenance de son service.
Donc, en définitive, le cloud computing optimisera votre efficacité et votre performance, en augmentant votre productivité et en réduisant vos coûts.
Il ne faut toutefois pas oublier que passer par le fournisseur d’une solution d’informatique « dans les nuages » implique automatiquement les questions de sécurité et de confidentialité des données. A surveiller de près.
Retour, en détails, sur les avantages et limites du cloud computing.
Le cloud computing est généralement associé à une multitude d’avantages qui créent l’unanimité parmi les professionnels de l’entreprise. Notez toutefois que ces avantages demeurent théoriques, étant donné la nature même du concept.
1. La possibilité de déployer et de rendre disponibles des applications majeures et des environnements de travail de manière immédiate. La mise à jour des applications est systématique, et le fournisseur décharge son client de toute responsabilité de maintenance. Une simplicité imbattable donc, qui vous épargne en plus les développements coûteux
2. Les données peuvent être partagées, puisque tout utilisateur du cloud computing peut aisément rendre disponibles ses données à un ou plusieurs autres utilisateurs du CC. Il est donc possible de créer une plateforme virtuelle collaborative en un temps record.
3. Un calcul particulièrement puissant, ce qui constitue probablement l’argument de choc en faveur de ce type de solution. Il faut effectivement garder à l’esprit que les structures limitées à ce niveau (puissance de calcul) peuvent ici se permettre une délocalisation de leurs traitements, et bénéficier ainsi de toutes les ressources et performances mises à leur disposition par le serveur du cloud computing. Bien qu’il ne concerne qu’un nombre assez réduit d’entreprises, cet avantage demeure l’un des plus importants du CC.
4. Un accès libre et ouvert au client, qui peut établir sa connexion de n’importe où et avoir accès à ses données immédiatement, sans passer par la mise en place d’un VPN (réseau privé virtuel) dans l’entreprise.
5. Un suivi constant du développement de votre espace cloud computing. Vous êtes généralement informé, en temps réel, de l’évolution de votre plateforme de cloud computing, puisque l’installation d’un logiciel n’est pas nécessaire et que l’accès est effectué via un simple navigateur web
6. Une liberté totale, puisque vous n’êtes lié à votre fournisseur par aucun engagement à long terme. Les services du cloud computing sont soit facturés à la demande ou par abonnement mensuel. Vous demeurez donc libre de mettre un terme à ce service à tout moment, si vous jugez n’en avoir plus besoin, ou si vous désirez simplement changer de fournisseur.
7. Coût : du fait que le même service est proposé à de nombreux utilisateurs, son coût en est nettement amoindri.
La question controversée de la confidentialité et de la sécurité des vos données demeure la limite majeure de cette solution. L’hébergement de vos données se fait en effet en dehors de l’entreprise, dans un service de base mis à votre disposition par votre fournisseur. Le risque de voir vos données finir en situation de vol ou de mauvaise utilisation demeure donc une possibilité.
Votre rôle, à ce niveau, consiste à veiller à ce que votre fournisseur propose une sécurité suffisamment exhaustive et à ce qu’il mette à votre disposition une politique de confidentialité englobant toutes vos données.
En fonction du fournisseur choisi, votre marge de manœuvre peut être limitée par la nature de l’offre proposée. Par exemple, si vous souhaitez accéder à certaines fonctionnalités de votre choix, votre fournisseur pourrait être dans l’impossibilité de les proposer. A vérifier avec votre fournisseur, donc.
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