Fin des années 90, crise économique et déclin dans la consommation obligent, une nouvelle forme d’entreprise voit le jour : la Start-up. A l’époque, le cadre législatif et politique incitait à ce genre d’initiative. Mais aujourd’hui, la donne a changé, le contexte économique aussi… alors que peut-on dire des Start-up ? Mythe ou réalité ?
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Les start-up ont marqué les années 2000, en France et un peu partout dans le monde. Comment expliquer une telle montée ? Effet de mode ? En réalité, il y a certains indicateurs qui ne trompent pas :
1/ L’évolution des tendances : c’est une période marquée par les levées de fonds. On a pu assister à la création de nouveaux services : achats groupés, sites féminins, crédit en ligne, voyance en ligne… on a pu découvrir également de nouveaux business models qui introduisaient de nouveaux acteurs de l’économie.
2/ L’écroulement boursier : à côté, on assiste aux premières grosses faillites de la Net-économie qu’on pensait invincible. Les règles du jeu changent alors et il faut revoir tous le schéma économique. Désormais, le capital-risque fait preuve de plus de rigueur. La rentabilité est au centre du débat et avant d’octroyer des crédits et des financements, il faut s’assurer de la viabilité du projet. On accorde aussi de l’importance à l’équipe dirigeante qui doit être expérimentée. Plus question de négliger le côté qualitatif de chaque projet.
3/ Du B2C au B2B : la publicité est au cœur de tous les business models. En effet, de jeunes créateurs, souvent issus du conseil en marketing montent des projets web (achats groupés, vente aux enchères…) afin de drainer le maximum de trafic et par la suite construire un modèle de revenus issus de la publicité. Ainsi on voit bien l’évolution d’un montage financier passant du BtoC au BtoB. On assiste aussi à la naissance de nouveaux services, ce qu’on appelle les fournisseurs de Solutions qui ne vendent pas de logiciels, mais les louent en ligne.
Dans cette nouvelle économie, de grands groupes issus de l’économie traditionnelle comme NRJ, Vivendi… se font concurrencer par des petites marques, start-up, et se trouvent dans l’obligation de créer des filiales plus flexibles qui ressemblent à des start-up. Pourquoi donc ?
Tout simplement parce que ces grands groupes, même s’ils offrent des salaires motivants ne peuvent récompenser leurs ressources humaines comme une start-up qui offre à ses salariés de gagner des millions avec leurs stock-options. Pour être réactifs, ils créent donc des filiales Internet : les Spin-Off.
C’est une formule gagnante qui réunit la connaissance du métier et la créativité de jeunes talents. En général, on est loin du modèle très rigide de l’entreprise classique, les investissements se font rapidement sans pour autant faire intervenir toute la hiérarchie. Le style de management est simplifié.
La nouvelle économie favorise le développement de start-up dans les Nouvelles Technologies. D’ailleurs, les entreprises télécoms ont connu un vrai boom à cette période de l’histoire. Une Start-up se caractérise par plusieurs points qu’on retrouve dans la majorité des modèles :
Le risque financier étant élevé, la trésorerie d’une start-up se base sur des fonds extérieurs. En effet, les banques ont du mal à accepter de devenir partenaire de ce genre de structure, d’où l’intérêt des capital-risqueurs et autres business angel.
L’incertitude est un quotidien dans la start-up. D’ailleurs, il semble bien qu’elle en tire une force. Tandis qu’une entreprise traditionnelle élabore des modèles pour réduire risques et incertitudes, la start-up évolue souvent dans un marché où les besoins ne sont pas clairement identifiés. Jouer avec cette incertitude et convaincre de la pertinence de son idée est un défi au quotidien.
Mais qui est-il donc ? En réalité, difficile de concevoir un profil modèle. Le recrutement est souvent diversifié et on apprécie les personnes polyvalentes. En général, ce ne sont pas des personnes surqualifiées mais plutôt des gens qui ont acquis de l’expérience. Rien d’étonnant à croiser un autodidacte dans une start-up.
Un fonctionnement sur les compétences : difficile de voir une start-up basant son efficacité sur la hiérarchie. C’est plutôt le modèle des compétences qui prône. D’ailleurs le système de rémunération se base également sur les compétences et non sur la hiérarchie.
Le recrutement des collaborateurs est très rapide, souvent en moins d’une semaine ont lieu recrutement, proposition et embauche. En général les salaires sont importants et les contributions aux bénéfices de l’entreprise et autres Stock Options sont de rigueur.
Si nous devions établir quelques critères du Start-Managers, nous dirions qu’il est souvent très jeune, parfois inexpérimenté, venant de secteurs scientifiques ou commerciaux. C’est un travailleur acharné qui sait prendre des décisions rapidement.
Souvent décrites comme l’Eldorado, ces start-up dirigées par des petits jeunes en baskets et jeans n’ont rien à voir avec le paradis. Même si elles représentent un symbole de l’esprit entrepreneurial, elles ne détiennent pas le secret de la réussite : gros challenges, dépenses énormes… sans oublier que le marché semble saturer dans cette bulle d’internet.
Il est clair que le paysage économique les comptera durant les années à venir mais il semble plus délicat de se trouver une place au milieu de toutes ses start-up. Les managers vont devenir une denrée rare pourchassés par les plus puissants.
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