Que ce soit lors du processus de création d’entreprise ou à l’occasion d’un nouveau projet, bien plus qu’une étape cruciale, le financement représente une condition sine qua non au fondement et à la continuité de tout projet professionnel, peu importe son envergure. En fonction de vos besoins, ainsi que de vos moyens, plusieurs « outils » de financement sont mis à votre disposition que ce soit par l’Etat, par les organismes gouvernementaux, ou encore par les différentes institutions financières publiques et/ou privées. Tour d’horizon détaillé des moyens de financement les plus « populaires » en France.
On vous aide ! |
Pour les projets de création d’entreprise, ce type d’aide est accordé soit par l’Etat (sous forme de prêt sans intérêt Nacre), soit par les collectivités locales, ou encore par les différentes fondations spécialisées.
Sachez également que, pour les PME en difficulté, certaines institutions offrent des aides adaptées, qu’elles soient sous forme de subvention ou de conseil. Donc que ce soit durant les phases critiques de grandes crises économiques, ou simplement durant les étapes décisives de la vie de votre entreprise, les organismes d’accompagnement des PME en difficulté mettent à votre disposition différents services d’accompagnement, de conseil et d’assistance, et ce, dans des domaines variés essentiellement rattachés à la vie ou à la survie de votre entreprise.
Il s’agit de la chambre des métiers et de l’artisanat, ainsi que de la Chambre de commerce et d’industrie. Elles arrivent généralement en tête des institutions consultées par les entrepreneurs que ce soit en termes d’accompagnement PME, ou dans le cadre de la simple création d’entreprise.
Les chambres consulaires travaillent surtout sur la « représentation de catégories socioprofessionnelles auprès de pouvoirs publics, exécution de missions de service public avec recours à des financements en partie public, rôle d’appui au développement des entreprises, rôle dans le domaine de la formation, etc. ».
Des organismes aux missions assez similaires.
L’Oséo est une agence publique mise en place par l’Etat dont le but est de fournir financement et assistance aux PME (subventions, avances remboursables…). Elles travaillent en étroite collaboration avec les banques et les organismes de capital-investissement, et interviennent durant les étapes les plus cruciales du parcours d’un projet/entreprise : lancement, reprise, évolution, nouveau projet…
L’URSSAF (union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales) est un groupe d’institutions privées et mises en place par l’Etat afin d’assurer la collecte de cotisations salariales et patronales qui serviront au financement du régime général de la Sécurité sociale. Notez que la mission de l’URSSAF se limite généralement au conseil et à l’orientation.
Le CODEFI (comité départemental d’examen des difficultés de financement) est une juridiction locale interministérielle, soumise à l’autorité du préfet et dont la mission est « d’examiner la situation de toutes les entreprises de moins de 400 salariés, tous secteurs confondus ». Le CODEFI, dont les institutions sont représentatives de l’ensemble des services gouvernementaux, a un rôle d’orientation et d’information, essentiellement.
Que vous soyez de profession libérale, artisan/commerçant, ou même entrepreneur individuel, le médiateur du crédit a pour mission de vous aider dans la conception et la mise en place de solutions adaptées aux difficultés de financement ou de trésorerie que vous êtes susceptibles de rencontrer face au refus de financement de certaines banques.
Il s’agit d’un « crédit solidaire » dont l’accord ne nécessite aucune garantie de la part de l’entrepreneur concerné. Le prêt d’honneur intervient dans un contexte professionnel où les institutions bancaires se montrent de plus en plus exigeantes, et particulièrement rigides avec les jeunes/nouveaux entrepreneurs. Le prêt d’honneur fournit donc ce service de financement quasi « bancaire » sans pour autant exiger de garanties. Véritable tremplin financier pour les jeunes entreprises à « petits » moyens, cette source de financement peut également être utilisée dans le financement (partiel) des besoins durables (BDF, BFR…).
Le prêt d’honneur est accordé par les plateformes d’initiative locale (telle que France Initiative), Réseau Entreprendre, ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), France Active, ou encore Socoden.
Le prêt d’honneur représente un crédit à moyen terme qui est généralement accordé à l’entrepreneur demandeur (nécessairement en sa qualité de personne physique et non d’entreprise), sur sa bonne foi, sans intérêt ni garantie personnelle. Sa durée s’étend sur une période allant de 2 à 5 ans, et son montant va de 3 000 à 15 000 euros, pouvant, dans certains cas, aller jusqu’à 30 000 euros.
Sachez enfin que certains projets sont généralement des bénéficiaires privilégiés de ce type de prêt. On citera notamment les projets en milieu rural, les projets à vocation sociale ou écologique, les petits projets à potentiel, ou encore les projets à contenu technologique.
Il s’agit là de l’une des solutions de financement les plus utilisées en France, plus particulièrement par les jeunes/nouveaux créateurs d’entreprise. Le microcrédit tient essentiellement sa popularité du fait qu’il est aussi sûr qu’adapté.
D’après la loi de modernisation de l’économie, « Les associations de micro-crédit peuvent désormais prêter à tous, et non plus seulement à ceux qui sont chômeurs ou titulaires de minima sociaux. Elles peuvent également financer des projets d’insertion, notamment en faveur du retour à l’emploi. Les prêts peuvent permettre par exemple le financement d’un véhicule, d’un local professionnel ».
Ce crédit est également accordé par bon nombre d’institutions spécialisées. Sur le plan national, l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) reste l’organisme de « microfinance » de référence. Notez que les établissements qui accordent les microcrédits mettent généralement à votre disposition un prêt de faible montant mais également une assistance-conseil. Les prêts peuvent aller jusqu’à 10 000 euros accordés, en répartition, sous la formule suivante :
Prêt solidaire à la création de l’Adie de 5 000 euros maximum à un taux de 9,71%, remboursable en vingt-quatre mois
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Prêt d’honneur de 5 000 euros sans intérêt, remboursable après le prêt principal sur 24 mois, et sans caution
La participation dans le capital : Il est accordé par les organismes de capital risque, les clubs d’investisseurs, les sociétés de reconversion, les investisseurs individuels, les associations Love Money pour l’Emploi, ou encore des associés par l’intermédiaire des bourses d’opportunités ou des Chambres de commerce et d’industries ou des Chambres de métiers et d’artisanat.
Les primes et autres subventions à l’entreprise : Elles sont attribuées par l’Etat et les Collectivités locales.
Les prêts à moyen/long terme à l’entreprise : Ils sont accordés par les banques, les sociétés de reconversion, ainsi que l’OSEO (sous forme de prêt à la création d’entreprise PCE)
Le crédit-bail : A demander auprès des banques, et des différents organismes spécialisés.
Reste également la solution du financement « par moyens personnels/privés ». Il s’agira généralement soit de votre épargne personnelle (vos propres ressources), ou les aides financières (parfois suffisamment importantes pour financer le projet) qu’il est possible d’obtenir de son entourage (famille, amis…).
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