Si le business plan constitue une étape importante dans le processus de création de l’entreprise, c’est essentiellement grâce à son contenu, qui représente la clé de voûte ouvrant la voie à l’obtention des financements requis pour le démarrage de l’activité visée.
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Soumis à des exigences particulières de forme et de fond, le plan d’entreprise (encore appelé « plan d’affaires » ou « de développement ») doit offrir une image nette, claire et précise du projet afin de permettre aux partenaires éventuels de l’entreprise d’agir en connaissance de cause.
Sur le fond, le business plan doit fournir des réponses satisfaisantes à quatre interrogations essentielles que le lecteur s’attend à trouver dans ce document, à savoir :
Comment compte-t-elle évoluer ?
D’une manière plus détaillée, le plan d’entreprise est généralement divisé en plusieurs parties qui permettent d’aborder tous les aspects importants relatifs au projet :
D’autres étapes sont recommandées, notamment dans la version française du business plan, structuré autrement dans les pays anglo-saxons et qui se résument comme suit :
Sur le plan de la forme, le plan d’affaires doit retenir l’attention de ses lecteurs et provoquer leur intérêt pour le projet.
Pour réaliser cet objectif, il doit répondre à plusieurs critères qui sont de nature à garantir son succès auprès des partenaires potentiels de l’entreprise :
Le pragmatisme : le business plan doit contenir des informations concrètes sur le projet qui permettent aux investisseurs potentiels de comprendre le domaine d’activité visé et de mesurer l’étendue réelle du projet.
Les qualités requises pour un plan d’affaires réussi ne s’arrêtent pas au pragmatisme de l’écrit mais vont au-delà, en vue de réaliser son objectif principal en tant qu’outil de communication externe, à savoir, l’obtention des fonds nécessaires pour financer le projet.
La cohérence : les informations contenues dans le plan d’entreprise doivent être structurées et classées par ordre de priorité. Les arguments avancés doivent suivre un raisonnement logique et cohérent qui assoit et renforce la crédibilité du projet.
La concision : quelle que soit la taille de l’entreprise, le document fourni à ses partenaires potentiels ne doit pas être trop volumineux. Les informations qui y figurent doivent présenter un rapport synthétique qui permette d’avoir une vision globale du projet.
La clarté : cette qualité est indispensable à la réussite du business plan. Elle concerne non seulement la présentation du document mais également, sa rédaction, c’est-à-dire, le fond et la forme.
En effet, la terminologie utilisée pour rédiger le plan d’entreprise doit être à la portée de tous types de lecteurs, d’où la nécessité d’éviter un vocabulaire trop pointu, qui ne serait compréhensible que par les spécialistes du secteur d’activité visé.
De même, la présentation du document doit être simple et aérée. Une mise en page trop touffue rebuterait le lecteur et lui donnerait une mauvaise impression sur le projet, avant même d’avoir commencé la lecture du business plan.
L’importance de ces détails formels se situe, effectivement, à deux niveaux : un niveau pratique et un niveau psychologique.
Au niveau pratique, pour être efficace, le business plan doit être accessible à tous et présenter le projet sans fioritures, en allant directement à l’essentiel. Les effets de style et les termes techniques ne peuvent que compliquer la lecture d’un document dont la vocation première est d’attirer les investisseurs.
Au niveau psychologique, un texte condensé ainsi qu’un vocabulaire trop recherché et un volume important peuvent, à priori, rebuter les lecteurs potentiels du plan d’entreprise et donner l’impression que le porteur du projet (ou le chef d’entreprise qui sollicite le financement pour développer son activité) ne maîtrise pas son sujet et qu’il essaie de « noyer le poisson », sous un flot interminable de mots parfois incompréhensibles.
Or, les investisseurs sont, en général, des hommes d’affaires pour qui « le temps est de l’argent ». Dans leur univers, la clarté et la concision sont des règles d’or qu’il faut absolument respecter, sous peine d’être éliminé pour cause d’incompétence.
Rien ne sert, donc, d’essayer de les impressionner par ses compétences rédactionnelles. Au contraire, celles-ci doivent être mises au service du projet en leur permettant de saisir, rapidement, sa dimension réelle et sa valeur économique afin d’obtenir le financement escompté.
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