Le créateur d’entreprise peut recevoir plusieurs types d’aide financière pour créer son entreprise, délivrées au niveau national ou local. Pour bénéficier de ces privilèges souvent d’ordre financier, tout dépendra du profil du chef d’entreprise, de la nature de son projet ainsi que du territoire dans lequel il à l’intention de s’implanter.
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Le financement d’une société naissante est un élément crucial pour sa pérennité. En effet, plus le capital de départ investi est important, plus le projet a de chances de mieux fonctionner dans la durée.
Les financements pour une création d’entreprise peuvent être de natures multiples.
Les banques offrent habituellement une aide financière à une hauteur maximale de 70% du montant non taxé de l’investissement, du fond de commerce et avec difficulté du besoin en fond de roulement. L’engagement de la banque sera à la hauteur de la mise du créateur.
Les PCE (autrement dit, prêt à la création d’entreprise) sont des prêts distribués par OSEO, établissement publique qui soutient l’innovation et la croissance des entreprises. Ils sont destinés à subventionner sans aucune garantie ni caution les besoins non physiques d’une entreprise (trésorerie initiale, différents frais commerciaux comme la publicité, fonds de roulement…).
L’ensemble des prêts ne doit pas dépasser les 45 000 euros. La valeur de l’emprunt accordé varie généralement entre 2000 et 7000 euros remboursable sur 5 ans. Il est possible d’adopter un différé d’amortissement total qui est d’une durée de 6 mois. Les sociétés éligibles au PCE sont :
Ce système encourage particulièrement au développement des entreprises nouvelles. Il propose parallèlement un parcours d’accompagnement ainsi qu’un prêt à taux zéro. Etant plafonné à 10 000 euros, il doit être couplé à un prêt bancaire complémentaire tout comme le PCE.
Il a pour objectif de donner aux demandeurs d’emploi et aux personnes susceptibles de prétendre à l’ACCRE (aide au chômeur créant ou reprenant une entreprise) les chances optimales de réussite. Ce dispositif se divise en plusieurs étapes codifiées :
(Les deux dernières étapes durent généralement 4 à 6 mois et sont mises en place simultanément)
Il s’agit d’une aide à la fois décisionnelle et d’encouragement pour soutenir le chef d’entreprise à l’aube de son projet. Elle l’encadre dans ses choix de direction et prévient d’éventuels problèmes financiers.
Il s’agit de prêts accordés par des structures sans but lucratif (les pouvoirs publics, les sociétés consacrées au développement des entreprises).
Ces prêts de lancement d’entreprise sont sans garantie, présentent des taux d’intérêts très bas et sont remboursables au bout de 2 à 5 ans.
Généralement proposé par des acteurs associatifs, le microcrédit représente une solution alternative de crédit pour la création d’entreprise. Il s’adresse spécifiquement aux personnes ayant des difficultés d’accès aux traditionnels financements bancaires et vise à aider l’entrepreneur dans la création, la reprise ou la consolidation d’une société. Il peut venir en complément d’un prêt d’honneur par exemple et offre divers avantages, notamment une assistance dans les démarches administratives souvent laborieuses, le développement commercial, une aide pour la maîtrise du budget etc..
Toutes ces aides sont directement inhérentes à l’état et visent à favoriser :
Une autre forme d’aide, non gouvernementale, peut entrer en jeu pour faciliter la création d’entreprise. Il s’agit des aides de collectivités locales.
Les collectivités peuvent attribuer des aides sous plusieurs formes ; subventions, bonification d’intérêts, emprunts ou avances remboursables à taux généralement nul.
Les régions sont indépendantes par rapport au choix du régime des aides directes qu’elles accordent.
Cependant il est important de respecter certaines règles et en particulier la concurrence communautaire. Les principes généraux que doivent considérer les collectivités locales :
Il existe plusieurs aides possibles dont un chef d’entreprise dispose, pour mener à bien son projet. Elles sont schématiquement représentées par les aides de l’état et les aides de collectivités locales. Ces aides sont mises en œuvre afin de faciliter l’innovation et le développement des sociétés émergentes en vue d’une accélération de la vie industrielle et financière des régions.
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