Dans l’estimation de la variabilité des taux d’intérêt, il est à préciser qu’une fois que la variabilité des taux est estimée, il s’agit de mesurer ensuite l’impact d’une variation donnée des taux sur le prix des créances ou des dettes à long ou à court terme.
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Il est relativement facile d’estimer cet impact sur un seul titre ou sur un ensemble de titres financiers dont les caractéristiques sont proches. Il est par contre plus délicat de calculer le risque net sur l’ensemble d’un bilan ou sur l’ensemble d’un portefeuille, c’est-à-dire sur un ensemble de titres, de créances et de dettes de maturités et de caractéristiques différentes. D’ailleurs, c’est l’un des problèmes fondamentaux posés aux institutions financières (banques, traders, courtiers…etc)
Pour un instrument de court terme détenu par un investisseur, dont les entreprises, toute hausse de taux entraîne une perte en capital et toute baisse des taux entraîne un gain en capital. Une hausse des taux pénalise tout détenteur d’un titre mais également tout émetteur potentiel d’une créance. Alors qu’une baisse des taux pénalise les agents économiques, tels que les entreprises, ayant déjà émis un titre ou ceux qui sont prêteurs potentiels quand la baisse intervient avec l’acquisition d’un titre.
Pour toute entreprise détenant un instrument de long terme, la relation entre le prix de cet instrument et le taux de rendement est plus complexe du fait des versements périodiques des intérets et de la procédure d’actualisation.
On sait en fait que le prix d’un titre à long terme, d’une obligation par exemple, est égal à la somme des valeurs actualisées des flux monétaires qu’il procure. Cette relation entre prix et taux n’est pas linéaire mais convexe sauf pour quelques titres à caractéristiques spéciales tels que, par exemple, les obligations à option de remboursement anticipé.
Dans ce cadre, et comme exemple, la sensibilité d’une obligation à la variabilité du taux d’intérêt est d’autant plus élevée que :
En d’autres termes, les titres à revenu fixe les plus risqués sont les rentes perpétuelles à faible taux de coupon. Pour une maturité donnée, les titres les plus risqués sont les obligations à coupon zéro. En effet, les titres sont d’autant moins risqués que leur maturité est courte et que leur coupon est élevé, comme on l’a précisé auparavant pour ce qui est de la sensibilité des obligations aux variations des taux d’intérêt.
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