Au sein d’une entreprise, on parle d’externalité technique dans la production lorsque la fonction de production de l’entreprise est modifiée par l’action d’un tiers (Un concurrent, un fournisseur, un sous-traitant…etc).
on en parle ! |
Pour ce qui est du phénomène d’externalité technique, il faut revenir à l’apport de Weber. Ce dernier l’a définie comme étant un phénomène de conjonction de production jointe et de non-exclusion possible d’un bien.
Une production jointe est un processus de production d’un bien entraînant indirectement la production d’autres biens, ou sous-produits. Le premier bien est le produit visé et commercialisé, le second, le sous-produit, ne l’est pas, ce qui implique que l’on parle d’externalité.
La non-exclusion d’un bien signifie qu’il n’est pas possible d’empêcher la consommation ou la production du bien en question.
L’exemple le plus pertinent d’externalités techniques, est l’exemple célèbre de l’apiculteur et de l’arboriculteur développé par James Meade (1952) :
L’apiculteur profite de la proximité de l’arboriculteur et obtient un miel de meilleure qualité qu’il pourra vendre à meilleur prix et cela gratuitement. L’arboriculteur ne sera pas payé pour le service indirect qu’il a rendu à l’apiculteur. Il s’agit dans ce cadre d’une externalité positive.
L’arboriculteur profite aussi gratuitement de la pollinisation de ses arbres, ce qui améliore son rendement sans faire recours à de coûteuses méthodes manuelles, et la pollinisation aléatoire des abeilles enrichit aussi la diversité génétique qui permet aux plantations de mieux résister à d’autres affections ou maladies.
Cet exemple illustre le phénomène d’externalité technique à deux sens.
on en parle ! |
Vous y êtes presque. Laissez-nous vos coordonnées, nous vous appelons sous 48H !