Quand vous discutez avec votre comptable, vous avez l’impression d’être en vacances (le soleil et le plaisir en moins) dans un pays étranger parce que vous ne comprenez rien de ce qu’il vous raconte ? C’est normal, les experts-comptables évoluent dans un monde à part, fait d’actif circulant, de capitaux propres, d’immobilisations corporelles et de dotations aux amortissements… Voici un petit lexique des experts-comptables pour vous y retrouver un peu !
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C’est un élément important de votre bilan : l’actif. L’actif d’une entreprise est constitué de son patrimoine, c’est-à-dire de ce qu’elle possède, tout ce qui génère une valeur positive. Par conséquent, à l’actif, on retrouve :
Les immobilisations corporelles et incorporelles (cf plus bas)
Le stock
Les créances clients
Etc.
On distingue l’actif immobilisé, qui est constitué des biens dits durables (immobilier, machines, véhicules, etc.), et l’actif dit circulant qui est composé des biens destinés à être transformés ou vendus (stock, matières premières, créances, etc.).
Les capitaux propres sont directement liés à l’actif… mais pas seulement. En effet, on désigne par capitaux propres la différence entre l’actif et le passif de l’entreprise, plus le capital social si l’entreprise est en société. En clair, on soustrait ce que l’entreprise doit de ce qu’elle possède et, le cas échéant, on y ajoute le montant du capital.
Également, dans le cas où une partie du bénéfice n’a pas été distribué sous forme de dividendes mais a été mis en réserve, cette partie vient augmenter d’autant les capitaux propres de l’entreprise.
Le compte courant d’associé est composé de l’argent prêté par un associé à l’entreprise. Par exemple, quand l’entreprise rencontre un besoin en financement, plutôt que de recourir à l’emprunt bancaire, un associé peut librement décider de prêter lui-même l’argent à l’entreprise. De la même manière, si un associé effectue lui-même des dépenses relatives à l’entreprise, alors il vient augmenter le compte courant d’associé. Cet argent est donc théoriquement dû et la créance ainsi créée peut être recouvrée à tout moment. Ou bien l’associé peut décider d’abandonner la créance pour la faire passer dans les capitaux propres.
Avec les dotations aux amortissements, on rentre dans le vif du sujet de la comptabilité et de l’univers mystérieux de l’expert-comptable. Le principe des dotations aux amortissements est de prendre en compte la dépréciation (la perte de valeur) d’un actif immobilisé. En clair, il s’agit d’étaler comptablement la déduction liée à un investissement sur une durée donnée.
Prenons un exemple :
Vous achetez une machine pour 20 000€. Cette machine devra être remplacée à un moment ou à un autre. En attendant, votre entreprise la possède et, chaque année, sa valeur diminue. Comptablement, vous allez l’amortir sur 5 à 10 ans en fonction de la machine et de l’utilisation que vous en faites ; mettons 10 ans. Chaque année, donc, pendant 10 ans, vous allez déduire de votre résultat 2 000€ de dotation aux amortissements.
On considère en général que toute dépense supérieure à 500€ doit passer en amortissement.
Les immobilisations sont composées du patrimoine que votre entreprise possède durablement : machines, immobilier, mobilier, mais aussi droits d’auteur, brevets, licences, etc.
Vous voyez donc bien immédiatement la différence entre les immobilisations corporelles et corporelles : les premières sont physiques, les secondes sont immatérielles (fonds de commerce, etc.).
Le passif est le contraire de l’actif, il est composé de ce que l’entreprise doit. Emprunts, dettes, provisions, capitaux propres.
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