Théoriquement, le principe de neutralité de la monnaie adopté par les auteurs classiques et néoclassiques impliquait que la quantité de monnaie n’influence pas le niveau du taux d’intérêt, si ce n’est temporairement :
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Dans un premier temps, une augmentation de la quantité de monnaie augmente certes l’offre de prêts d’où une hausse du taux, mais cette augmentation de la quantité de monnaie se répercute aussi sur le niveau des prix dont la hausse signifie une baisse de l’offre réelle de prêts.
Dans un deuxième temps, le taux d’intérêt remonte à son niveau initial dés que les prix ont augmenté dans la même proportion que la quantité de monnaie.
On attribua ainsi un rôle à la monnaie sur l’activité économique par le biais du taux d’intérêt. On revient aux propos de K. Wicksell, pour qui une économie peut s’engager dans un processus cumulatif de déséquilibre dès que les deux sortes de taux d’intérêt qu’il distingue, taux naturel et taux monétaire, ne sont pas égaux.
Aujourd’hui, la valeur de la monnaie en termes de taux d’intérêt réel ou de taux d’intérêt monétaire joue un rôle déterminant dans la sphère réelle et financière. En effet, elle est à l’origine du chevauchement de ces deux sphères.
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