Si de nos jours, une telle corrélation semble évidente, cela n’était pas le cas avec une approche monétariste classique qui contient deux propositions indépendantes :
on en parle ! |
Le taux d’intérêt est déterminé par des facteurs réels sur le marché des crédits ; c’est la productivité du capital et de l’épargne. Cette détermination est indépendante du niveau des prix.
Le niveau des prix est déterminé par l’offre de monnaie.
Dans un tel schéma, si le taux d’intérêt est faible, la demande d’investissement est forte. Pour financer ces investissements la demande de crédits augmente, d’où une augmentation de la distribution de crédits, c’est-à-dire une augmentation de la masse monétaire qui entraîne une hausse des prix. C’est ainsi que les taux faibles étaient associés à des périodes de hausse des prix.
Or, on remarque qu’en période de prix élevés, les taux d’intérêt sont élevés. Ce phénomène s’explique théoriquement par l’intégration d’anticipation d’inflation dans les taux d’intérêt nominaux.
Cette distinction a fait l’objet du modèle de Fisher, qui est un modèle classique avec trois marchés- marché des biens et services, marché du travail et marché de la monnaie. Pour lui, les agents économiques vont anticiper l’inflation avec un retard échelonné ; l’inflation anticipée est ainsi une moyenne pondérée des variations passées du niveau des prix.
on en parle ! |
Vous y êtes presque. Laissez-nous vos coordonnées, nous vous appelons sous 48H !