L’absence non autorisée peut être considérée comme un motif valable de licenciement, mais il convient de prendre en compte plusieurs facteurs avant une décision aussi sévère.
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La relation de travail se fonde sur le respect de chaque partie de ses obligations contractuelles. Aussi un salarié ne peut pas s’absenter de son lieu de travail, sans en aviser, préalablement, son employeur.
Sauf en cas de maladie où le processus s’inverse, une absence sans autorisation est considérée comme une absence injustifiée. Or, une absence sans justification peut entraîner des sanctions pour l’employé en cause et notamment, le licenciement.
Les absences non autorisées de courte durée : dans ce cas, le licenciement n’est pas systématique. En effet, la fréquence de ces absences est un facteur déterminant dans la mesure où des absences courtes mais répétitives peuvent perturber le bon fonctionnement du travail au sein de l’équipe, voire de l’entreprise (en fonction du poste qu’occupe le salarié) et justifier un licenciement pour cause réelle et sérieuse.
En revanche, des absences courtes mais occasionnelles, bien que non autorisées, ne constitueront pas forcément un motif valable de licenciement, du moment que leur impact sur la bonne marche de l’entreprise est difficilement mesurable et que le lien de causalité ne peut être établi avec certitude.
Malgré sa simplicité apparente, la question est, en réalité, beaucoup plus ardue car elle soulève des interrogations sur les diverses situations qu’elle peut renfermer.
En l’occurrence, la distinction entre les absences non autorisées courtes et les absences non autorisées longues s’impose car leurs conséquences différent :
Les absences non autorisées de longue durée : lorsqu’un salarié s’absente inopinément de son lieu de travail pendant une longue période, sans aucune justification ultérieure et sans répondre aux mises en demeure de son employeur, celui-ci peut procéder à un licenciement pour faute grave. En effet, l’absence prolongée et injustifiée de l’employé est aggravée par son silence face aux sollicitations de son employeur. Devant cet abandon de poste caractérisé, la faute grave devient la seule qualification possible, justifiée par le silence prolongé du salarié.
Pour finir, on peut dire que toute absence non autorisée ne constitue pas automatiquement un motif licite de licenciement. Le lien de causalité entre ces absences injustifiées et la détérioration du fonctionnement du travail doit être clairement établi par l’employeur qui décide, ainsi, de rompre la relation de travail avec l’employé ayant failli à ses obligations contractuelles.
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