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Apparu en Autriche au milieu des années 1970, le management des idées se base sur un système de collecte et de mise en œuvre des idées recueillies, dans une entreprise, auprès de tous les membres du personnel.
Plus connue aujourd’hui sous le nom de SMI (Système de Management des Idées), cette technique de management est composée de quatre étapes essentielles :
La collecte des idées : récolter des suggestions pour améliorer le fonctionnement de l’entreprise est une pratique courante chez les chefs d’entreprises qui cherchent à progresser pour dépasser la concurrence. Dans cette optique, la majorité des entreprises mettent à la disposition des salariés une boîte à suggestions. Avec la vulgarisation d’internet, on assiste à une prolifération des sites et blogs d’entreprises sur le web où les utilisateurs, salariés ou clients de l’entreprise, peuvent laisser des commentaires, donner leurs avis sur tel ou tel produit ou encore, une suggestion pour augmenter le taux de satisfaction des clients.
De façon générale, on laisse les intervenants libres du choix du sujet sur lequel ils vont se prononcer mais il est possible, également, de les orienter en leur posant une question précise concernant un produit déterminé, par exemple. Cette façon de faire est utile, notamment, lorsque l’entreprise désire mesurer la pertinence d’une approche adoptée récemment ou connaître les avis des consommateurs pour améliorer sa production et répondre au mieux à leurs attentes.
Malgré une apparente similitude avec le management participatif, le management des idées est, en réalité, bien plus un outil de management qu’un mode distinct de gestion.
Loin de la prise de décisions, il s’appuie plutôt sur un système de collecte de suggestions qui visent à améliorer la performance de l’entreprise.
L’appréciation des idées : une fois que les idées sont collectées, on procède à leur évaluation. Cette opération permet de déterminer la pertinence de chaque idée et la valeur ajoutée qu’elle peut, potentiellement, renfermer. Au sein de l’équipe, l’appréciation se fait directement par le collaborateur qui détient un grade supérieur à l’auteur. Le délai de réponse doit être plutôt rapide, allant de quelques jours à un mois au maximum. Si la suggestion est retenue, elle peut être divulguée au reste de l’équipe, voire à tout le personnel de l’entreprise. En pratique, il appartient au chef d’équipe de procéder à l’évaluation technique et financière de l’idée ainsi retenue mais il peut, si cela s’avère nécessaire, recourir aux services d’une équipe d’experts pour effectuer cette appréciation.
La mise en œuvre des idées : la phase de mise en œuvre est elle-même scindée en deux ; il y a, d’abord, l’étape préliminaire durant laquelle on teste la validité de la suggestion. Ensuite, intervient l’étape d’évaluation qui permet de déterminer, au vu des résultats de l’étape-test, si l’idée peut être appliquée plus largement et si elle peut devenir un « best practice ».
Concernant la réalisation de l’idée, il est essentiel d’impliquer l’auteur dans le processus de mise en œuvre. En effet, la reconnaissance envers les auteurs d’idées ou encore, la reconnaissance de l’ « innovation participative » est un élément-clé du système de management des idées (SMI) qui s’appuie, également, sur :
Le pilotage du SMI : le management des idées est un processus qui implique la mise en place de mesures directives et de performances, soigneusement préparées. A ce propos, on citera, notamment, les actions suivantes :
En fait, le pilotage tend aussi bien à évaluer la capacité d’innover et le taux de créativité des salariés que l’aptitude des dirigeants à stimuler leurs collaborateurs et à mettre en exécution leurs idées.
Quant au SMI, il prétend réaliser plusieurs objectifs, à la fois, économiques (augmentation de la performance de l’entreprise, incitation à l’innovation) et sociaux (valorisation des salariés, reconnaissance de leurs compétences et de leur savoir-faire).
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