Mécanismes peu connus des entreprises qui n’ont pas ou peu de relations avec les entreprises étrangères, les avances en devises ont en revanche été largement utilisées pendant des années par les entreprises qui exportent ou qui importent, notamment pour des sommes conséquentes. Mais les avances en devises impliquent des frais dont il faut pouvoir mesurer l’ampleur avec finesse pour éviter que l’opération devienne trop coûteuse. Explications.
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Il existe 2 types d’avances en devises :
Mais qu’il s’agisse de l’un ou l’autre type, les avances en devises fonctionnent tout le temps sur le même principe.
Les avances en devises à l’exportation sont, comme leur nom l’indique, des avances. C’est-à-dire qu’un établissement bancaire avance à l’entreprise l’équivalent en euros (ou dans la devise qui lui plaît), selon le cours au moment de la vente, de ce que lui doit l’entreprise cliente étrangère. L’entreprise française doit alors rembourser l’avance au moment où elle est supposée encaisser le règlement qui lui est dû (à la date de règlement donc).
Les avances en devises à l’importation fonctionnent sur le même principe : une entreprise qui importe pour une somme conséquente emprunte à un établissement bancaire le montant dû en devises pour payer sa dette à son fournisseur étranger. Elle rembourse l’établissement bancaire plus tard en réglant les intérêts en devises.
L’avance en devise a donc deux fonctions :
La question finalement en ce qui concerne les avances en devises est de savoir si le risque de change est bel et bien couvert, malgré les intérêts. En effet, si le cours ne change pas, alors l’avance en devise s’apparente à un prêt à court terme avec des taux d’intérêts bas. Elle devient donc juste une solution de financement, avec un coût associé.
Si les cours de change de la devise concernée baissent ou augmentent, alors il faut que le coût impliqué par cette évolution des cours de change soit supérieur au coût de l’avance en devises. Sans quoi l’opération se révèle non rentable pour l’entreprise.
Aujourd’hui, d’autres dispositifs existent qui peuvent être plus intéressants. Il convient donc de consulter son comptable sur la meilleure option avant d’opter pour les avances en devises.
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