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N’est pas manager multiculturel qui veut. D’ailleurs, il existe des formations dont l’objectif est d’initier les dirigeants à ce type de management difficile, car très particulier.
D’un point de vue « technique », le manager doit maîtriser parfaitement la langue dans laquelle il va communiquer avec les membres de son équipe et avoir vécu un certain temps à l’étranger et précisément, dans le pays de ses collaborateurs.
Cette expérience représente un atout immense pour le manager multiculturel qui permet de lui assurer le succès dans sa mission.
A ce niveau, l’on insistera, notamment, sur certaines prédispositions personnelles qui sont en rapport direct avec l’aptitude de tel ou tel dirigeant à devenir un manager multiculturel :
L’écoute : bien plus que pour tout autre dirigeant, l’écoute est une qualité indispensable en matière de management multiculturel. A cet égard, on ne doit pas perdre de vue que le but principal du manager est de mobiliser son équipe autour d’un projet, d’un ensemble d’objectifs à réaliser. Pour y arriver, le dirigeant multiculturel doit être attentif à tous ses collaborateurs, leur procurer une attention permanente et ne négliger aucun changement d’attitude chez eux.
Il faut souligner que le manager multiculturel doit posséder des qualités bien déterminées qui lui permettront de réussir la tâche difficile, voire compliquée, que représente la gestion d’une équipe multinationale :
Toujours concernant l’écoute, le manager multiculturel doit réagir rapidement, lorsqu’il perçoit un changement d’attitude chez l’un de ses collaborateurs. En effet, le malaise ou le mal-être du collaborateur étranger peut très vite générer une tension qui ne peut être que préjudiciable pour le travail de l’ensemble de l’équipe. Pire, cela peut dégénérer en conflit avec le reste du groupe ou avec le dirigeant lui-même, rendant la situation encore plus difficile à gérer.
L’empathie : il s’agit, en fait, d’une qualité complémentaire à l’écoute puisque grâce à elle, le manager multiculturel, déjà attentif à ses collaborateurs, peut se mettre à la place de chacun d’entre eux et anticiper, ainsi, leurs réactions. Cela a une incidence directe sur la prise de décision dans la mesure où le dirigeant adaptera son discours et la démarche à suivre pour aboutir à ses fins en fonction de sa connaissance de ce à quoi il peut s’attendre de la part de ses collaborateurs. S’il sait que telle décision va engendrer des réactions négatives – bien qu’elle lui semble normale ou qu’elle soit usuelle dans son pays d’origine – il tentera de trouver une alternative qui aura l’avantage d’être acceptée par son équipe, tout en menant au même résultat.
Outre l’écoute et l’empathie qui sont des qualités complémentaires et primordiales, le manager multiculturel doit posséder une autre qualité, non moins importante :
La curiosité : pour le manager multiculturel, la curiosité se manifeste, notamment, par une attitude ouverte envers ses collaborateurs étrangers. En étant réceptif à leurs différences, curieux de leur façon de penser et d’appréhender le monde, en général, et celui du travail, en particulier, il accumulera des connaissances appréciables qui lui permettront d’aplanir d’éventuelles difficultés rencontrées au sein de son équipe ou de régler certains conflits. Dans un contexte plus large, cette ouverture d’esprit permet au manager multiculturel de savoir mobiliser son équipe afin de réaliser les objectifs fixés, d’une part, et de réussir leur intégration en tant que groupe faisant partie d’une même entreprise, d’autre part. Et c’est là tout le challenge du management multiculturel.
En somme, le manager multiculturel doit réunir toutes les qualités d’un bon leader et d’un gestionnaire adroit pour assumer la difficulté de la tâche de gérer une équipe multinationale.
D’où, la nécessité de former les dirigeants à ce type de management, fort complexe et pourtant, très instructif.
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