Prendre la parole au cours d’une réunion, un dîner, tenter de convaincre un client, c’est s’exposer au regard et aux oreilles des autres. Cela représente pour beaucoup une épreuve source de stress. Ce stress peut même engendrer des réactions désagréables comme une transpiration inhabituelle, des palpitations, des tremblements, un souffle court. On peut être le meilleur des professionnels et pâtir d’un handicap réel au moment de s’exprimer en public. Il suffit pourtant de maîtriser quelques techniques et de procéder à quelques exercices d’entraînement pour devenir un meilleur communicant. Que vous partiez de loin ou pas, vous possédez forcément une marge de progression.
Faisons le point ensemble |
Ne pensez pas que savoir impressionner un auditoire est un talent inné. Les meilleurs orateurs se sont tous entrainés sérieusement. La preuve en est que personne ne s’improvise comédien ni présentateur du JT ! Partez du principe que vos prises de parole peuvent se travailler comme peuvent l’être n’importe quelle attitude ou capacité professionnelle.
Pour ce qui concerne le fond de votre discours… Apprenez à préparer vos interventions en notant sur un carnet les principales idées que vous souhaitez faire partager. Listez les mots clés, les expressions incontournables, et surtout encadrez la finalité de vos propos. Où voulez-vous en venir ? Quel est votre message essentiel ? Rien de pire en effet que de se lancer dans une magnifique envolée oratoire et de caler en plein milieu, victime d’une amnésie paralysante… Pour vous aidez, sachez que les formateurs parlent désormais de la règle des 3 C : Clair – Concis – Concret.
Pour ce qui est de la forme… Privilégiez les phrases courtes, une respiration régulière et un débit sonore raisonnable. Evitez les longues digressions (vous risqueriez de vous perdre) et les grandes envolées lyriques. Il s’agit là de rester dans le rationnel des affaires et non d’émouvoir. Des phrases simples exprimées avec un débit clair mais clame, sauront retenir l’attention de vos interlocuteurs.
Sachez distinguez une conférence faite devant 400 personnes d’une réunion entre 10 participants. A moins que vous prospectiez en Italie, un discours lors d’un comité restreint ne nécessitera pas de grands gestes exagérés. Evitez de rester aussi immobile qu’une statue de marbre. Pour vous aider, vous pouvez tenir un stylo à la main (cela peut toujours s’avérer utile) ou bien ouvrir vos mains, paumes vers le haut, pour souligner certains de vos propos. A proscrire le doigt pointé sur une personne ou un endroit imaginaire, cela risque de détourner l’attention et même d’étonner au risque de diminuer l’écoute de votre auditoire.
Certains spécialistes de la prise de parole conseillent de prendre en compte le SILENCE. Oui, vous avez bien lu. Le silence comme un élément clé du discours. Pourquoi ? Parce qu’il permet de ponctuer le discours et qu’il vient rompre la monotonie d’un long discours. Jouer avec les pauses (ou les silences), c’est savoir mettre en évidence les données les plus essentielles de votre intervention.
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