On fait le point ! |
Dans votre entreprise, les salariés peuvent provenir de cultures très différentes.
Cette association multi culturelle est-elle un handicap ou un atout ?
Quelques conseils pour éviter les impairs et les quiproquos…
Maurice S. est un chef d’équipe expérimenté d’une grande entreprise de maçonnerie. Aujourd’hui encore, il aime raconter les péripéties de ses débuts de Manager.
« J’étais responsable de plus 15 salariés, dont un Sri Lankais et un Népalais. A chaque fois que je leur demandais quelque chose, ils se mettaient à sourire mais ils me disaient non avec la tête…J’ai cru qu’ils se fichaient de moi ! ».
Ce jour-là, Maurice s’agace de ces refus répétés qu’il ne comprend pas.
Il tente même de s’exprimer en anglais mais il n’obtient que des sourires et les mêmes « non » avec la tête.
Ce n’est que le soir qu’il apprend de la bouche de son fils que, dans de nombreux pays asiatiques, ce geste dodelinant de la tête signifie « oui », et que le « non » ressemble à un « oui ».
Cette inversion des codes du langage corporel est à la base de milliers de quiproquos en tous genres.
Quant au sourire, il est de rigueur pour la plupart des Asiatiques.
Il exprime à la fois la compréhension, la gêne, le désaccord mais il joue aussi un effet de temporisateur dans les conflits.
Pour un Russe au contraire, trop de sourires signifient un manque de sérieux voire un manque de considération.
Le regard a également des significations variables selon la culture d’origine.
Les Français associent un regard « dans les yeux » à de la franchise. Mais si un de vos salariés est Japonais et qu’il regarde par terre quand vous lui adressez la parole, n’allez pas imaginer qu’il s’apprête à vous trahir, c’est simplement une preuve d’humilité et de respectabilité.
Le contraire serait même considéré comme de l’arrogance.
Il existe d’autres thèmes de différenciations culturelles qu’il convient de maîtriser quand on est un chef d’entreprise.
La distance hiérarchique, par exemple.
Dans les pays anglo-saxons, en Allemagne, dans les pays scandinaves, il y a moins de niveaux hiérarchiques, mais une grande délégation de pouvoir et une remise en cause possible des décisions de l’autorité, contrairement à la France, la Belgique, ou l’Amérique du Sud.
Autre exemple : les Français, les Japonais, les Belges, aiment justifier leur position par leurs diplômes, alors que les Allemands, les Anglais, les Américains, valoriseront leur parcours professionnel et leur expérience.
De même, il existe selon les origines culturelles, des différences dans la perception et la gestion de l’espace entre les individus.
Certains ont besoin de toucher pour communiquer (Latins, Africains), là où d’autres mettent une distance physique avec leur interlocuteur (Anglo-Saxons ou Asiatiques).
Toutes ces différences peuvent être expliquées à vos salariés ce qui pourra désamorcer des conflits et enrichira la valeur humaine et culturelle de toute votre entreprise.
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