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Alors que le droit à la formation est accordé à toute personne exerçant une activité professionnelle quelle que soit son statut, l’entreprise ne le reconnaît, de fait, qu’aux salariés qui évoluent dans ses services, dans le cadre d’une politique de gestion des carrières qui permet aux employés de consolider leurs acquis d’expérience ou d’acquérir de nouvelles compétences, en vue d’assurer le maintien de l’emploi ou de préparer une éventuelle promotion.
De ce point de vue, il est tout à fait logique que la formation apparaisse, pour le dirigeant, tout à fait superflue, voire carrément inutile. Etant déjà à la tête de sa propre entreprise, suivre une formation ne représenterait à ses yeux qu’une perte de temps et d’argent dont il se passerait volontiers.
D’ailleurs, lorsqu’on les interroge sur les raisons pour lesquelles ils boudent les formations qui leur sont spécialement destinées, les chefs d’entreprises évoquent de nombreux freins à la formation dont on peut citer, notamment :
Le manque de disponibilité.
Le coût de la formation et les problèmes de financement.
L’éloignement géographique et les difficultés d’hébergement.
La difficulté, voire l’impossibilité, de s’éloigner de l’entreprise, en laissant les salariés seuls.
La perte engendrée par cet éloignement provisoire sur le chiffre d’affaires…
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