Vouloir transmettre ses compétences en intégrant un jeune au sein de son entreprise, c’est bien. Cela témoigne d’un excellent esprit et d’une excellente maîtrise de son art. Mais cela coûte du temps, de l’énergie et, in fine, de l’argent. Pour compenser ces « défauts » les pouvoirs publics ont mis en place des dispositifs qui permettent d’encourager les entreprises à intégrer des contrats d’apprentissage. Zoom sur les avantages des contrats d’apprentissage pour les entreprises.
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Avant même d’évoquer les aides publiques pour favoriser l’embauche de jeunes en contrat d’apprentissage, il semble important de rappeler ces trois grands avantages de l’intégration d’un tel salarié :
Malléabilité
Intégration progressive
Faible coût.
Malléabilité car l’inexpérience et la jeunesse, si elles apparaissent souvent comme des défauts, peuvent en réalité être des atouts si l’on sait bien les prendre. Car un jeune en contrat d’apprentissage n’a pas de mauvaises habitudes de travail, pas d’élément de comparaison, pas de certitudes sur les manières de faire, etc. Faire entrer un jeune en contrat d’apprentissage est donc une excellente manière de former un salarié à ses méthodes, ses pratiques, sa culture d’entreprise. Et cette transmission est d’autant plus facilitée que le jeune est inexpérimenté.
Intégration car ce processus de transmission lente et progressive des valeurs, méthodes et objectifs de l’entreprise permet de préparer une éventuelle intégration du jeune au sein de l’équipe, en tant que salarié à part entière, à l’issue de son contrat d’apprentissage.
Faible coût enfin car, si un jeune demande du temps (ce qui coûte de l’argent), en contrepartie sa rémunération est réduite au minimum. En effet, la rémunération du contrat d’apprentissage se calcule comme suit :
La 1ère année : 25% du SMIC si le jeune a moins de 18 ans, 41% s’il a entre 18 et 21 ans et 53% s’il a plus de 21 ans ;
La 2ème année : 37% du SMIC s’il a moins de 18 ans, 49% entre 18 et 21 et 61 s’il a plus de 21 ans ;
La 3ème année : 53%, 65% et 78% du SMIC selon les mêmes tranches d’âge.
En plus du faible coût, de base, d’un jeune en contrat professionnel, l’État a mis en place des dispositifs complémentaires :
Exonération totale ou partielle des cotisations sociales
Une indemnité versée par la Région d’un montant minimum de 1000€
Un crédit d’impôt de 1600€ par jeune en apprentissage, voire 2200€ dans certains cas
Si le jeune est en situation de handicap, des aides supplémentaires sont accordées.
On le voit donc, embaucher un jeune en contrat d’apprentissage comporte de nombreux avantages, tant sur le plan professionnel que financier. Finalement, le principal frein à l’intégration d’un alternant en contrat d’apprentissage reste, comme souvent, le recrutement : difficile de déterminer dès l’entretien d’embauche si le jeune sera à la hauteur des attentes du chef d’entreprise. Mais les contrats d’apprentissages prévoient pour cela une période d’essai de 2 mois. L’idéal reste de ne pas se tromper, mais il y des garde-fous.
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