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Par comptabilité analytique on entend une analyse des chiffres présentés par la comptabilité générale pour mieux expliquer les résultats de l’entreprise et ainsi identifier les leviers de croissance. La comptabilité analytique est le plus souvent tenue par les grandes entreprises et est utilisée comme un outil de pilotage.
Réel indicateur de performance, la comptabilité analytique est indissociable d’une bonne gestion d’entreprise. Ainsi, le but de la comptabilité analytique, permet de déterminer la rentabilité d’un produit. Si le dirigeant calcule les coûts de revient des produits usinés, il pourra optimiser la rentabilité de son entreprise.
La comptabilité analytique part du principe que chaque valeur dans l’entreprise (désignée par « produit » en comptabilité) doit être rapprochée des coûts qui ont permis de la générer. Sa mise en place dans l’entreprise a pour objectif de connaître avec précision chaque poste de dépense et de comprendre les différents coûts qui sont mis en œuvre. Même si elle n’est pas obligatoire, la tenue d’une comptabilité analytique donnera une interprétation fiable de certains indicateurs financiers et pourra permettre aux décideurs de prendre les décisions adéquates.
La comptabilité analytique est mise en place dans l’entreprise afin de mieux interpréter les chiffres révélés par la comptabilité générale et réaliser le coût de chaque poste « produit » dans l’entreprise.
Non obligatoire mais utile comme outil de prise de décision, la comptabilité analytique peut être mise en place suivant plusieurs méthodes : La méthode des coûts complets, celle des coûts variables, des coûts directs, des coûts standards.
• La méthode des coûts complets : cette méthode permet d’expliquer le résultat généré sur l’exercice en s’intéressant aux produits qu’elle vend et à leur coût de revient.
• La méthode des coûts variables : en adoptant cette méthode, l’entreprise ne considère que les dépenses directement liées à l’activité de l’entreprise. Ainsi il est facile de comprendre que les coûts augmentent si l’activité se développe. On utilise cette méthode pour déterminer le seuil de rentabilité de l’entreprise.
• La méthode des coûts directs : appelée aussi « direct costing » : cette méthode prend en compte les coûts variables et les coûts fixes. Elle apporte une vision un peu plus complète de la répartition des coûts que la méthode des coûts variables.
• La méthode des coûts standards : tout est élaboré en amont. L’entreprise fixe des coûts (donc standards) qu’elle appliquera dans son calcul. Toutefois, un suivi est nécessaire et tout écart avec la réalité devra être analysé.
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