Choisir un réseau de franchise est une entreprise de longue haleine qui nécessite du temps, des recherches et des analyses poussées. Outre les critères évidents que sont le secteur d’activité visé et les conditions d’accès (droits d’entrée, apport personnel) qui limitent le choix, la notoriété d’une enseigne et son chiffre d’affaires sont des critères vers lesquels les candidats se tournent invariablement. En suivant cette logique, les plus grands réseaux français semblent être la solution rêvée pour tout candidat à la franchise : réputés dans tout le pays, disposant généralement de moyens financiers conséquents, ils ne sont pourtant pas toujours aussi rentables qu’on pourrait le penser !
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Tout candidat à la franchise l’avouera bien humblement : plus que tout autre chose, ses premières recherches l’ont amené à se pencher sur le chiffre d’affaires du réseau qu’il convoite. Or, dans bien des cas, le chiffre d’affaires et la rentabilité d’un réseau ne suivent pas la même courbe ! Ainsi on peut noter une augmentation encourageante du chiffre d’affaires sans qu’elle ne soit forcément suivie par une augmentation des bénéfices.
Pour définir la bonne santé d’une entreprise, il semble alors plus efficace de se focaliser sur ce qu’on appelle le seuil de rentabilité. Ce dernier correspond au montant du chiffre d’affaires HT à réaliser pour atteindre un équilibre (un point zéro) entre le total des charges (variables ou fixes) et le total des prestations/produits vendus. Dans le cas où ce seuil est dépassé, l’entreprise réalise des bénéfices ce qui doit attirer favorablement l’œil du futur franchisé. Si le seuil de rentabilité n’est pas atteint, le réseau enregistre une perte ce qui est moins positif pour le candidat à la franchise.
En quelques mots : Le chiffre d’affaires d’une entreprise est un indicateur important qu’il faut néanmoins savoir relativiser. Un petit réseau de franchise peut avoir un chiffre d’affaires moindre qu’une grosse enseigne sans représenter une mauvaise opportunité d’investissement, bien au contraire ! D’autant plus qu’une bonne rentabilité signifie généralement des revenus plus élevés pour les franchisés, un avantage qui n’est pas uniquement réservé aux grandes enseignes.
Au-delà des chiffres, la rentabilité d’un réseau se mesure également au rôle que le franchiseur est prêt à occuper auprès des franchiseurs.
En effet, si tous les franchiseurs s’engagent à fournir les outils de développement à leurs franchisés, tous ne proposent pas les mêmes prestations et les mêmes aides. Ainsi, un réseau très développé pourra très bien proposer une assistance aux franchisés très limitée, faute d’avoir alloué un budget conséquent à ce poste de dépenses. Un réseau plus petit peut quant à lui choisir de miser sur l’humain et accompagner ses franchisés avant, pendant et après l’ouverture. Ou inversement ! Un petit réseau peut très bien manquer de personnel ou de moyens pour former et guider ses investisseurs et ne pas briller par son animation de réseau.
En quelques mots : la rentabilité d’un réseau peut aussi se jauger à la qualité des services proposés. La formation, les outils mis à la disposition des franchisés (comme une plateforme virtuelle), les services externes (les assurances professionnelles, les partenariats) et la fréquence des visites des animateurs réseau sont des points qui peuvent, ou non, mettre en confiance. Rejoindre un petit réseau peut, dans la plupart des cas, permettre de profiter de rapports plus étroits avec ses collaborateurs, le nombre de franchisés étant moins conséquent.
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