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Le SIREN, pour « système d’identification du répertoire des entreprises », est un numéro à neuf chiffres dont l’objectif est d’identifier, d’une façon claire et ne laissant aucune place à l’ambiguïté, toutes les entreprises opérant sur le territoire français, qu’il s’agisse de personnes morales (SARL, SA, SAS…) ou de personnes physiques (entreprises individuelles, micro-entreprises…). Ce code unique constitue donc votre carte de visite pour l’ensemble des relations avec vos fournisseurs, vos clients et bien sûr les autorités administratives et fiscales. Le numéro SIREN est attribué par l’Insee au moment de la création de l’entreprise, et reste ensuite le même tout au long de son existence et jusqu’à sa cessation d’activité ou sa dissolution.
Le numéro SIREN, contrairement à une idée répandue, ne permet pas d’inférer la nature de l’activité ou encore la zone géographique d’implantation. Il se compose de 8 chiffres organisés de manière séquentielle, et d’un neuvième chiffre servant de clé de contrôle pour l’administration.
Le SIREN constitue la base du numéro SIRET, avec lequel il ne doit pas être confondu. Le SIRET, outre les 9 chiffres du SIREN, comporte 5 chiffres supplémentaires – soit un total de 14 – afin d’identifier séparément chaque établissement de la même entreprise. Le SIREN, à la différence du SIRET, ne permet donc pas de distinguer deux établissements de la même entreprise qui partageraient la même personnalité juridique.
La demande d’immatriculation et de numéro SIREN constitue une étape naturelle et impossible à contourner pendant le processus de création d’une entreprise. L’inscription en bonne et due forme suppose de vous adresser à votre centre de formalité des entreprises (CFE).
Attention, le CFE compétent n’est pas le même selon la nature de votre activité : si vous lancez une entreprise commerciale, adressez-vous à la chambre de commerce et d’industrie (CCI). Si vous souhaitez devenir artisan, direction la chambre des métiers et de l’artisanat. Les sociétés civiles ou non commerciales doivent contacter quant à elle le greffe du tribunal de commerce. Les exploitations agricoles dépendent de la chambre d’agriculture. Les professions libérales, enfin, peuvent gérer la demande d’immatriculation directement auprès de leur URSSAF. Selon les cas, les formulaires à remplir et les justificatifs à fournir peuvent évidemment varier. Veillez à constituer scrupuleusement votre dossier, car tout retard d’attribution d’un numéro SIREN/SIRET pourrait vous être préjudiciable et vous empêcher de démarrer votre activité de façon officielle.
Votre interlocuteur, quel qu’il soit, va procéder au contrôle de la validité de votre dossier de création et d’immatriculation d’entreprise, puis se chargera de transmettre les informations pertinentes à l’Insee. L’institut statistique vous attribuera et vous communiquera ensuite assez rapidement votre SIREN/SIRET sous la forme d’un certificat d’inscription.
Le numéro SIREN d’une entreprise n’est pas une information confidentielle et peut être retrouvé assez facilement par un fournisseur ou un client. Il permet ensuite de se renseigner en ligne sur le statut juridique de la société, son siège social ou encore le nom de son dirigeant.
Si vous avez déjà connaissance du numéro SIRET, il vous suffit de reprendre les 9 premiers chiffres pour retrouver le numéro SIREN. A défaut, l’entreprise est censée indiquer son SIREN/SIRET sur ses documents officiels tels que les factures et devis, les bulletins de paie ou toute forme de document officiel. Si elle dispose d’un site Internet, vous devriez également retrouver cette information dans les mentions légales.
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