Prise de décision, modalités d’imposition des bénéfices, régime social… Le choix du statut juridique de votre future entreprise n’est pas anodin et aura de nombreuses implications sur la façon dont vous travaillerez au quotidien. Pas de panique cependant : il est toujours possible de passer d’un format à un autre !
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Au moment de lancer son activité, un futur entrepreneur va nécessairement se demander s’il peut se permettre d’être seul aux commandes – ce qui n’exclut pas d’embaucher des salariés, bien sûr – ou s’il a besoin des compétences et de l’apport financier d’autres associés.
Dans le premier cas, vous aurez tout intérêt à vous orienter vers une forme d’entreprise unipersonnelle. A défaut d’opter pour l’entreprise individuelle classique, risquée mais encore prisée de nombreux commerçants ou artisans, vous pourrez faire le choix de l’EIRL, de l’EURL ou encore de la SASU pour protéger votre patrimoine personnel, et limiter votre responsabilité financière au seul montant de votre apport.
Si vous souhaitez vous associer à d’autres personnes de confiance pour monter votre projet, l’alternative se situe alors principalement entre SARL et SAS, sauf projets complexes et spécifiques pouvant justifier le montage d’une SNC ou d’une SA.
La nature de votre activité, contrairement à une idée répandue, n’aura que peu d’impact sur le choix de votre statut. Il n’existe en effet pas de règle absolue, et la plupart des statuts d’entreprise peuvent très bien convenir à la plupart des activités, sauf rares exceptions réglementaires (par exemple l’obligation de créer une entreprise individuelle ou une SNC pour ouvrir un bar-tabac).
Les besoins financiers de l’entreprise, de même, ne sont pas forcément pertinents puisque la plupart des statuts n’imposent aujourd’hui plus de capital minimum ou maximum.
Concentrez-vous donc plutôt sur les critères suivants pour vous déterminer
Le changement de statut d’une entreprise est toujours possible et même parfois obligatoire, par exemple lorsqu’un micro-entrepreneur dépasse les plafonds de chiffre d’affaires de son régime ou lorsqu’un entrepreneur individuel souhaite s’étendre et s’associer.
Passer d’une entreprise unipersonnelle à une société collective est une procédure naturelle et très simple dans le cas d’une EURL (qui devient alors SARL) ou d’une SASU (qui devient une SAS). Si vous releviez auparavant du régime de l’entreprise individuelle « classique », à l’inverse, la personne morale n’existe pas encore et vous devrez donc créer la société, en apportant à son capital les actifs financiers et matériels de votre activité.
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