on en parle ! |
Vous connaissez certainement tous la définition de la sous-traitance qui consiste à contracter
avec un client et faire réaliser ce chantier par une personne, une entreprise tierce.
Cette entreprise, et surtout la T.P.E artisanale que nous connaissons bien , la pratique pour différentes raisons : pas compétent sur une partie du chantier donc plutôt logique, surplus de travail pour l’essentiel ou épidémie de chwing-gumgounia dans les effectifs ; ainsi va la paisible vie de notre petite entreprise .
Pourtant, un beau matin, le facteur n’amène pas de bonnes nouvelles. Un recommandé !!
« J’ai pas mérité ça?Après toutes ces années, me faire ça à moi ! »
Et notre artisan appris bien trop tard que la confiance avait atteint toutes ses limites ; il faut penser à se protéger ( pas d’allusion à une certaine campagne publicitaire type préservatif ! ). La rédaction d’un bon contrat(*) entre les parties évitera bien des tourments si par hasard le maître d’?uvre n’est pas très content ou si votre sous-traitant vous fait quelques entourloupes.
Après ces mauvaises nouvelles, le comptable par un bel après-midi de printemps,
reçoit notre cher artisan. Cette fois-ci, s’en est trop, le bilan n’est pas bon .
Avec tout ce boulot, le chiffre d’affaire explose, le résultat aussi et pas du bon coté du 0!
Ce scénario, est terriblement banal pour des entreprises ayant des pics importants d’appels
à la sous-traitance : l’urgence de la situation, ne pas vouloir refuser un chantier, ne pas vouloir embaucher en font souvent oublier certains principes de gestion ; qu’en est-il de la rentabilité du chantier ?
Mais le meilleur est toujours pour la fin ; vous aussi, avez-vous dû entendre : « je prends 15% de marge donc un coeff 1.15, c’est tranquille, j’ai moins de frais ce sont les pratiques de la profession pour la sous-traitance? » (chacun sait que ce coefficient correspond à la marge !!!). Voilà bien souvent les explications que l’on entend.
Pourquoi donc par défaut ne pas appliquer des taux de marge équivalents à ceux pratiqués sur la revente de sa marchandise. Certains le comprennent, heureusement car sous-traiter réserve bien de mauvaises surprises et coûte souvent un petit peu plus que prévu, logique des aléas d’un chantier non maîtrisé en direct. D’autres ont mauvaise conscience de bien gagner sur un travail qu’ils ne font pas.
Enfin, certaines entreprises se complaisent à être sous-traitant par facilité, copinage, le boulot rentre tout seul : au fait à quelle condition ? Comme j’ai pu le dire à l’un de mes clients : « votre copinage est plutôt sympa mais pas pour vous ! Oui à chaque fois que vous travaillez une heure pour votre pote vous perdez 9 ? et vous y passez 80% de votre temps de travail. ».
Je suis heureux de voir aujourd’hui que sa collaboration est passée à 20%, qu’il ne perd plus d’argent et qu’il facture même du panier repas ! ( tient quelqu’un qui a compris Rivalis ! ).Il a su expliquer qu’il ne pouvait plus continuer à perdre de l’argent et son copain l’a compris
( c’est vraiment un bon copain et puis malin car lui continue à gagner toujours autant !)
La sous-traitance constitue malgré tout un bon moyen de pallier à des besoins temporaires.
Mais tout cela reste bien une histoire d’équilibre, de clairvoyance et de contrôle.
Et oui, tout est une histoire de gestion?.
(*) Moyens de protection : Mise en place d’une entente de sous-traitance sur un
document regroupant différentes clauses.( liste non-exsaustive )
– Droit de regard et de contrôle sur le travail du sous-traitant : validation du travail
ainsi que des méthodes utilisées.
– Clause d’indemnisation et de défense : prévoyez que le sous-traitant prenne fait et cause pour vous et vous garde indemne de toute réclamation.
– Non-concurrence et non-sollicitation ; Interdisez au sous-traitant pour une période raisonnable de faire affaire directement avec vos clients ou de solliciter toutes personnes de votre entourage ou de celui de vos clients.
– Cession des droits d’auteur : cession du travail réalisé à votre bénéfice
– Remise des documents : aucune conservation de copie, restitution totale
– Assurance responsabilité : vérifier que votre sous-traitant avant de lui confier un chantier soit bien assuré. Dans l’éventualité d’un recours, les possibilités d’obtenir une compensation seront nettement supérieures.
Source : Laurent Milliard Expert Rivalis
Dans le secteur du bâtiment, le recours à la sous-traitance est fréquent. Mais cette opération doit être sécurisée, pour ne pas risquer d’être requalifiée en prêt de main d’?uvre illicite ou en délit de marchandage.Il y a sous-traitance, dès lors que les conditions suivantes sont réunies 😕 le sous-traitant doit s’engager à l’exécution d’une tâche définie, que l’entreprise ne peut (ou ne veut) pas accomplir elle-même, pour des raisons techniques (savoir-faire particulier, ?) ou économiques (délais, ?)? le sous-traitant doit assumer l’entière responsabilité des travaux, qu’il exécute avec le concours de ses propres personnel et matériel? le sous-traitant perçoit une rémunération forfaitaire pour l’accomplissement de sa tâcheC’est pourquoi, les conditions de collaboration doivent être clairement définies dans un contrat de sous-traitance : nature et périmètre des travaux, qualifications requises, équipements spécifiques, délais d’exécution, respect des règles d’hygiène et de sécurité, prix et conditions de paiement, règlement des litiges, ?
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