on en parle ! |
En 2007, les profits bancaires ont atteints des records, certes atténués par des évènements exceptionnels. Ce serait une bonne nouvelle, si l’impression générale ne nous donnait pas la conviction qu’une grande part de ses résultats nationaux sont générés par l’exploitation des difficultés de trésorerie des particuliers et des professionnels.Dans une situation économique ou le ralentissement se fait sentir, le compte courant débiteur devient une manne financière autrement plus lucrative que le crédit. Associez à cela une prise de garanties systématiques et tout est en place pour la réalisation de profits maximum avec un risque minimum pour les établissements bancaires. Exemple 1Sur 8 mois, Mr X, restaurateur, a un besoin de trésorerie de 2800 ?. Financé par un crédit classique, le coût bancaire aurait été de 156 ? environ. Au lieu de cela, son établissement bancaire a enregistré dans la même période 141 opérations de « frais d’intervention sur compte courant débiteur » à 8,15 ?, soit 1 149,15 ? de gain (7 fois plus).On pourrait supposer que la banque préfère facturer des frais plutôt que de prendre un risque sur le capital prêté mais cet argument de tient pas. En effet les prêts de trésorerie sont accordés sur des périodes de 48 à 60 mois. Dans l’exemple de Mr X, à raison de 150? par mois, les 2800 ? auraient été remboursés en 20 mois.Par ailleurs un découvert reste de l’argent avancé que devra recouvrer la banque en cas de fermeture du compte. Et puis les multiples garanties prises par les établissements bancaires (en général 2? pour 1 ?) leurs permettent de récupérer leurs créances.Il n’est pas question de nier le caractère commercial et lucratif de l’activité bancaire. Il est toutefois regrettable de constater que l’absence de prise de risque est plus rémunératrice que la prise de risque.
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