Depuis la crise de 2008 en particulier tous les regards sont tournés vers les banques, ces entreprises pas comme les autres qui ont été sauvées par les Etats et la BCE à grand renfort de milliards d’euros. Partenaires privilégiés et parfois détestés des entreprises, les banques sont au cœur de notre économie. Mais au fait, c’est quoi une banque ? A quoi ça sert ? Comment ça fonctionne ? Eléments de réponse.
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Une banque, c’est quoi ? C’est un intermédiaire. L’image peut paraître simpliste mais c’est pourtant exactement ce qu’est, à l’origine, une banque : un intermédiaire entre des créditeurs et des débiteurs. Certains clients ont un excédent de ressources, d’autres un déficit. La banque donne d’un côté ce qu’elle prend de l’autre. C’est un tampon encreur.
En effet, la banque stocke les dépôts de ses clients. Ce faisant elle protège les richesses des clients : plus besoin de cacher son argent sous le matelas au risque de se le faire voler où qu’il soit endommagé ou perdu. En cas de vol, l’argent déposé en banque est couvert, protégé… moyennant le paiement d’une assurance évidemment !
D’un autre côté, la banque utilise les dépôts de ses clients pour prêter de l’argent à d’autres clients. Ce faisant, elle génère des intérêts qui financent en partie certains types d’épargne de ses clients, et en partie ses bénéfices (donc les dividendes versés aux actionnaires). En outre, en prêtant, la banque permet à des entités économiques (dont les entreprises) de financer des investissements. La banque favorise la création de richesse en mettant à disposition des acteurs des liquidités qui peuvent être utilisées dans l’économie réelle.
On commence à l’entrevoir : chaque opération qui transite par une banque (c’est-à-dire à peu près toutes les opérations qui impliquent de l’argent) génère des intérêts, des commissions, des frais, etc. Bref, la banque facture son rôle d’intermédiaire de façon systématique. C’est en grande partie sur cela que se fonde son bénéfice.
Egalement, il faut garder en tête une chose : quand on paie un commerçant, ce commerçant peut tout à fait avoir ses comptes domiciliés dans une autre banque que celle du client. De la même manière, les fournisseurs de ce commerçant ont leurs comptes domiciliés dans d’autres banques. Et ainsi de suite. A la fin de chaque journée donc, les banques font le point entre elles pour savoir ce qui revient à qui. C’est ce qu’on appelle la compensation : les banques se versent entre elles ce qu’elles se doivent à l’issue des mouvements (encaissements et décaissements) de leurs clients respectifs.
Mais les banques se financent aussi entre elles : c’est le marché interbancaire. Quand une banque manque de ressources elle emprunte aux autres banques qui, elles, ont un excédent de ressources. Et ainsi de suite. Il s’agit, sur le marché interbancaire, de prêts à court terme (de 1 jour à 1 an).
La banque est aussi un intermédiaire entre des entités économiques (entreprises, Etats, collectivités) et les marchés financiers. Si par exemple une entreprise a besoin de lever une quantité importante de fonds, c’est sa banque qui va la conseiller sur le dispositif le mieux adapté (actions ou obligations par exemple) et qui va « placer » ces actions ou ces obligations auprès de ses autres clients (particuliers, entreprises, etc.).
Malheureusement, tout ceci n’est que très théorique. En réalité, aujourd’hui, les institutions elles-mêmes reprochent aux banques de se concentrer sur les marchés financiers, paradoxalement réputés plus sûrs que les entreprises dites « de l’économie réelle ». On entre donc dans une situation étrange où la BCE prête à des taux scandaleusement bas aux banques (moins de 1%) qui, en retour, freinent des 4 pieds pour prêter aux entreprises qui font l’économie réelle…
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