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Petit rappel : Une SARL est assujettie à l’impôt sur les sociétés (IS).
Dans le cas d’une SARL, lorsque le gérant est majoritaire (assujetti au régime des travailleurs non salariés), le bénéfice supporte les cotisations sociales puis l’impôt sur le revenu
Toutefois, pour la fraction des bénéfices restante, le prélèvement de cotisations sociales est vivement déconseillé.
Le taux d’IS demeure moins important que les dernières tranches de l’impôt sur le revenu (IR). De ce fait, une SARL devient un bon moyen de réduire les prélèvements obligatoires, dans le cas où le gérant a les moyens financiers de ne pas amputer la société pour la totalité de ses bénéfices (surtout s’il y a d’autres sources de revenus).
Le taux réduit d’IS de 15,45% est vivement conseillé. Il est possible d’en bénéficier lorsque la société présente des signes de croissance et que le gérant/les associés ont l’intention de réinvestir des bénéfices dans la société.
Notez que, pour une entreprise individuelle ou une EURL, quand bien même les bénéfices obtenus sont laissés dans l’activité, le résultat comptable sera assujetti à l’IR pour son intégralité et conformément à son régime progressif par tranches (elles peuvent aisément dépasser le taux de 15,45%).
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